Ça m’énerve à chaque fois que j’entends ça : que si tout allait bien dans le couple on ne ressentirait pas le besoin de voir ailleurs. C’est pas seulement idiot, c’est même grave.
La prophétie auto-réalisatrice
D’abord, il n’y a aucun couple dans lequel « tout va bien ». Ça n’existe pas. Si personne n’est parfait, il n’y a aucune raison que des couples puissent être parfaits non plus. Donc si on se met à chercher des trucs qui vont pas, on trouve toujours quelque chose. Et évidemment, en cas d’infidélité, on se met à chercher des trucs qui vont pas, et … incroyable … on en trouve – et on se convainc que c’est forcément ça qui a causé l’infidélité.
Ce présupposé insidieux est formidablement pervers.
Quand on est du côté de l’infidèle, on se convainc que l’escapade est le signe d’un malaise dans le couple. Que l’amour qu’on ressentait profondément n’était peut-être qu’une illusion. Si on creuse un peu, on pourra toujours trouver toutes sortes de défauts chez le partenaire.
Quand on est du côté trompé, on se convainc que si l’autre a voulu voir ailleurs, c’est que quelque chose ne va pas dans le couple, voire qu’on est soi-même en cause. Et on se met aussi à croire que l’autre ne nous aime plus vraiment, qu’il fait juste semblant. Donc en plus d’avoir à gérer la jalousie et la perte de confiance liée au mensonge, on se dévalorise et on ne se croit plus aimé-e.
Rien de tel pour violemment ébranler le socle du couple.
Parfois tout cela est vrai. Je ne dis pas que tous les couples devraient continuer à vivre ensemble coûte que coûte, et l’infidélité est parfois un acte manqué – un peu lâche mais bien utile pour précipiter une rupture inévitable.
Mais je crois que c’est souvent faux, et que ce genre d’idée préconçue déforme complètement le regard sur le couple et sur l’autre, et provoque de gros dégâts.
Le désir n’est pas un manque à combler – en tout cas pas toujours
Cette idée qu’on ne trompe jamais par hasard a deux origines culturelles bien enracinées (et donc inconscientes).
La première, c’est qu’on confond l’amour et la passion. Oui quand on est passionné, on est obnubilé par une seule personne. Mais ça ne dure jamais (hors cas de névrose). Etre attiré ailleurs signifie juste que la passion s’est apaisée. Ça ne signifie certainement pas que l’amour est mort. Si on exigeait que les couples soient toujours passionnés, on changerait de partenaire de vie à peu près tous les ans.
La seconde prend sa source dans un concept hérité de la nuit des temps philosophiques selon lequel le désir serait le signe d’un manque à combler. Donc quand le désir se porte ailleurs, c’est qu’il manque quelque chose dans le couple. Je crois que c’est juste complètement faux.
Je n’ai jamais réussi à lire plus d’un ou deux chapitres de Michel Onfray, donc je vous explique le truc simplement à ma façon. Quand j’ai faim, il s’agit bien d’un manque de nourriture. Quand j’ai soif, il s’agit bien d’une déshydratation. Quand j’ai envie de dormir, il s’agit bien d’un manque de sommeil. Mais je crois qu’à partir du moment où les besoins physiologiques (et sociaux) essentiels sont satisfaits, ça s’arrête là. Je suis très bien placé pour en parler parce que –bienheureux homme– je ne crois pas avoir jamais manqué de quoi que ce soit. Et pourtant je suis traversé par une foule de désirs.
- Mon désir de chocolat n’a rien à voir avec un manque de sucreries.
- Mon désir de montagne n’a rien à voir avec un manque de sport.
- Et mon désir de siestes coquines n’a rien à voir avec un manque de sexe.
Dès lors qu’on arrête de voir systématiquement le désir de façon négative comme l’expression d’un manque mais qu’on arrive à l’envisager de façon positive comme un élan, une dynamique, une ouverture, alors on peut parfaitement concevoir que ben si, on peut tromper par hasard*.
(*même si j’ai écrit récemment qu’il valait mieux éviter de laisser faire le hasard)
Et c’est alors bien plus facile de passer la crise quand on ne cherche pas à expliquer l’infidélité par un défaut ou par un manque. Quand on n’a pas besoin d’une cause ou d’un coupable. Quand on accepte l’infidélité pour ce qu’elle est souvent : un désir, un enthousiasme, une exaltation, et non pas comme un symptôme, on ne commence pas à se chercher des poux dans son couple pile au mauvais moment, et ça laisse plus de chances d’éviter la séparation douloureuse pour éventuellement devenir un couple libre quand c’est la meilleure solution.
(Et quand bien même ça ne serait pas la bonne solution, si ça permet de se séparer un chouia plus en douceur, j’imagine que personne ne le regrettera).
Envie d’un Mojito … je ne suis pas alcoolique !
Envie d’un plateau de fruits de mer …. je ne suis pas une sirène (quoique) !
Envie de faire l’amour … je ne suis pas nyphomane !
Vous avez raison, un désir ne signifie pas un manque …
Bises
Je croyais que les sirènes se nourrissaient de marins.
Si on devait chercher des raisons de tromper, je crois qu’on pourrait en trouver.
Mais plein.
intéressant mais un poil simpliste ) réflexion dont les »infidèles » doivent certainement se satisfaire ravis d’alléger leur culpabilité..
Certes un désir d’autre chose ne signifie pas un manque (quoique..) mais quand ce désir perdure qu’en est-il ?
pourquoi alors ne pas assumer et le vivre ds le secret (ce qui est le cas dans 90% des cas )?
l’infidélité est malheureusement la plupart du temps le révélateur d’un
« hic » …..et l’analyser comme ça permet au moins de ne rien remettre en question
J’ai déjà écrit que si la majorité de ceux qui vont voir ailleurs sont ceux pour qui ça va mal, c’est peut-être parce que ceux pour qui ça va bien n’osent pas franchir un pas qu’ils aimeraient pourtant bien franchir.
« pourquoi alors ne pas assumer et le vivre ds le secret » -> y a que moi que ça fait sauter au plafond cette phrase ? « Assumer », c’est mentir (même si c’est « juste » par omission) ??? A quelqu’un qu’on dit aimer ?
Ce n’est mentir par omission que parce que l’autre s’attend (culturellement) à ce qu’on partage ce genre de choses. La culture n’attend pas que l’on partage avec le partenaire ce qu’on vit au boulot ou au club de zumba, et dans ces circonstances là, personne ne dira que silence = mensonge. On peut aimer quelqu’un et ne pas se sentir coupable de ne pas lui avoir raconté à quel point on s’est éclaté à la soirée bowling entre copines. Par contre, s’agissant de sexe, tout le monde considère que la discrétion est le début d’une trahison. Elle n’est souvent que la trahison d’une attente culturelle. Même quand les partenaires se sont juré fidélité et transparence, c’est souvent une posture culturelle par défaut (parce que si je ne te jure pas fidélité, ça sera obligatoirement entendu comme « je ne t’aime pas vraiment », et comme je t’aime vraiment, et bien je te jure fidélité, et je suis maintenant coincé à devoir te mentir par omission.)
Cela dit, ce n’est pas parce que c’est une attente culturelle que ça ne va pas causer un grand désarroi à la personne trompée et potentiellement foutre le couple en l’air si on garde une infidélité au long cours dans un placard, surtout si l’étroitesse du placard amène à devoir mentir pour de vrai.
Mon avis personnel (celui de Dan Savage, en fait), c’est que quand c’est une incartade ponctuelle et qu’on est sûr-e qu’on arrivera à ne jamais récidiver (disons pas plus d’une fois tous les dix ans), il vaut mieux garder ça pour soi (d’où l’idée d' »assumer » une forme de culpabilité sans jamais obtenir l’absolution de l’autre) pour ne pas faire porter à l’autre une souffrance pour quelque chose qui n’arrive pour ainsi dire jamais. Mais quand on sent qu’on ne saura pas être heureux dans l’exclusivité, ou quand on n’est pas prêt-e à renoncer à une aventure, et bien si on aime l’autre, il faut en parler.
(toujours pour répondre à Slams) Et tu as aussi déjà écrit sur les raisons qui poussent l’infidèle au silence.
Mais je compte écrire bientôt un truc assez complet sur la mécanique du silence/du mensonge dans l’infidélité.
En fait je n’ai pas lu ce que tu avais écrit auparavant (pour répondre à Spangle) ….j’ai atterri hier sur ton blog
Je suis très intéressée par ton projet de note sur la mécanique du silence /mensonge ds l’infidélité ….j’ai hâte de le lire
Tu noteras que je n’exige nulle part que l’on ait tout lu avant d’être autorisé-e à commenter. Tout le monde a le droit de débarquer, heureusement, et si j’ai quelque chose qui répond (déjà) à la question/la remarque/la remontrance, je mets le lien vers l’article et puis voilà (et si le lien apparaît souligné, c’est juste que c’est un lien hypertexte, pas parce que je voudrais enfoncer un clou, genre « ça vous l’avez vu en première année »). 🙂
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Le souci c’est que la société pousse toujours l’esprit a trouvé un responsable la ou il n’y en a pas . Et pas forcement que dans cette situation . Un simple accident est tout simplement devenu inconcevable . Il faut trouvé un responsable pour ce défouler peu importe les limites …
C’est pas faux. L’incertitude aussi est devenue inacceptable.
Merci Audren, nous sommes en passe de devenir un coupe libre….
Je découvre ton blog, j’ai hâte de le montrer à mon amoureux !
Peut être le silence n’est qu’une crainte que l’autre parte, peut être que souvent la communication se révèle productrice d’amour encore plus fou parce que de confiance extrement forte.
Je ne sais pas….
Bon courage avec la « transition ». Et oui, l’aveu et la communication qui s’ensuit est un vrai grand moment de vérité. Risqué mais ô combien libérateur (et créateur de confiance). Et le risque en question en vaut la chandelle.
Est-ce vrai que parfois l’infidélité on ne sait pas d’où cela provient…Quand on demande du côté de celle qui l’a commis, elle répond toujrs par cela..Mais c’est arrivé comme çà???
J’avais jamais vu les choses sous cet angle mais je trouve ça assez pertinent.
Cette idée que « quand on est amoureux on n’a pas envie de tromper blablabla » est assez difficile à déraciner.
Elle sera déracinée le jour où un Disney nous montrera le contraire (sauf que ce jour là, y aura plus que les vieux croûtons comme moi qui regarderont encore les Disney)
dans Pocahontas 2 elle fini par partir avec le nouveau lol je me rappelle l’avoir très mal vécue étant petite!
Il faut jamais regarder les numéros 2 de chez Disney.
Ça me rappelle une petite histoire : il y a quelques années, j’avais demandé à mon ex si ça lui posait problème si je flirtais avec un de ses amis. Elle m’avait répondu « pas de problème »… Puis avait fait tout fait pour saborder notre histoire sans donner d’explications. En creusant un peu, je m’étais aperçu que la seule chose qu’elle avait à me reprocher, c’est d’avoir flirté avec son ami.
On ne trompe pas par hasard, en effet : on trompe par CHOIX.
S’engager dans une relation sexuelle avec quelqu’un-e, c’est prendre une décision.
Et décider de coucher avec une personne alors qu’on est engagé par ailleurs dans une relation supposée être exclusive, c’est un acte de trahison. C’est une rupture d’un contrat, dans un domaine (les relations sentimentales/amoureuses) où l’on peut facilement causer beaucoup de souffrances à autrui.
De plus, on n’est pas obligé de s’engager dans des relations monogames avec autrui. Il existe d’autres formes de relations offrant la liberté d’aller voir ailleurs.
Et pourtant, les trahisons amoureuses semblent être une des indélicatesses les plus répandues et surtout les plus facilement excusées. Avec comme prétexte le plus courant, l’idée selon laquelle on se serait laissé emporter, on aurait dérapé..
Prendre prétexte de son désir pour nier la souffrance qu’on cause à autrui c’est prétendre qu’on n’est pas responsable de son désir, et du fait d’y obéir sans réfléchir aux conséquences.
Je crois qu’il vous faut lire quelques articles en plus dans ces pages — c’est tout le propos de ce blog que de mettre un peu de nuance dans tout ça.
Je relève juste « on n’est pas obligé de s’engager dans des relations monogames ». Malheureusement, si, quasiment. Ça changera peut-être un jour, mais quasi personne n’ose dire « je t’aime infiniment, je veux passer le reste de la vie avec toi, simplement je veux pouvoir coucher avec d’autres personnes » parce que la réponse instinctive instillée par la culture ambiante, c’est « si tu ne me jure pas fidélité éternelle, là tout de suite, alors c’est que tu ne m’aimes pas vraiment ».
» Malheureusement, si, quasiment. »
Ben justement non. De nos jours, nous sommes libres de papillonner avec différents partenaires si on souhaite laisser place aux désirs notamment sexuels. Malgré tous les sophismes utilisés pour déculpabiliser l’infidélité, cette dernière est encore moins légitime de nos jours. Au début du siècle précédent, on ne devait connaître au sens biblique, qu’une seule personne du sexe opposé et ce uniquement par le biais d’une relation nommée mariage ce qui interdisait le « je veux pouvoir coucher avec d’autres personnes » d’office: La sexualité s’effectuait donc d’un unique cadre avec une seule personne. Aujourd’hui la sexualité peut s’effectuer dans un grand nombre de cadres comme avec un grand nombre de personnes. Dans notre monde, la sexualité peut déjà être diverse et variée ainsi ce que l’on pouvait « gagner » dans l’infidélité avant est DÉJÀ OCTROYÉ aujourd’hui. Alors pourquoi tromper? Parce quand bien même, on voudrait pouvoir coucher avec d’autres personnes, on manque de couilles pour s’affranchir du cadre souvent confortable d’une relation monogame.
En réponse à Estrelinha (je ne trouve pas le « répondre » sur son commentaire): Ce n’est pas une question de « couilles » et c’est assez exaspèrant de voir les infidèles se faire traiter de laches aussi facilement lorsque c’est toute la société qui n’a pas le courage de voir la vérité en face: la norme monogame ne convient pas à tout le monde. Ce n’est pas de la lacheté d’avoir du mal à s’extraire de ce cadre monogame, et ce n’est pas par confort qu’on ne le fait pas. C’est aussi par amour, sans compter que la plupart du temps, on est meme pas conscient d’avoir à ce point intériorisé des normes culturelles avec lesquelles on est pas d’accord.
« on n’est pas obligé de s’engager dans des relations monogames avec autrui. Il existe d’autres formes de relations offrant la liberté d’aller voir ailleurs. »
Hm… On a « d’autres possibilités » mais
– il faut s’investir vraiment pour en bénéficier, c’est pas un truc que la société offre spontanément.
– il est toléré de papillonner, mais si c’est ça qu’on veut, on va quand même soit être fort en fuite sans laisser son numéro, soit se résigner à tomber sur des gens avec qui on sait qu’on échangera de façon hyper limitative, soit se tapper des explications plus ou moins franches sur « je suis pas prêt / c’est pas mon truc / on est pas fait pour durer ».
Bref, « voir ailleurs » ne peut être que superficiel dans les options mono-normées, l’intimité et la richesse affective sont exclues de ces possibilité de faire autre chose que l’engagement.
Parce qu’on croit obligatoire de protéger notre intimité par la monogamie, on souffre de la donner à quelqu’un qui ne souhaite pas la monogamie.
Face à cela, les éthiques non-exclusives ne sont pas des déculpabilisations sophistiques. Il s’agit pas de nier que l’autre puisse souffrir de se voir retirer l’exclusivité qu’il attendait, il s’agit de dire qu’on est conditionné pour cette attente, quand les capacités affectives de chacun montre qu’elle n’est pas nécessaire pour s’épanouir.
J’entends souvent dire que la notion de fidélité ou de monogamie serait une notion judéo-chrétienne et que nous serions conditionné-e-s á cela et que donc il ne serait pas naturel pour l’humain d’être fidèle. Je réponds á ces gens que la monogamie existait bien avant la naissance des religions monothéistes. La monogamie existe aussi chez d’autres espèces animales. Aujourd’hui il est bien plus aisé de vouloir une relation libre, ça rentre dans les moeurs petit á petit. L’humain doué de réflexion est capable de choisir ce qui lui va le mieux, ce qui le rend heureux ou non. Certains préfèrent la polygamie ou même le polyamour, d’autres préfèrent la fidélité amoureuse et sexuelle. Le plus important c’est de respecter le couple, le contrat qui lie deux personnes. Si une personne préfère une relation libre sexuellement, c’est á elle de trouver une personne qui a les mêmes attentes. Et lorsqu’une personne décide de rompre ce contrat en trompant alors que la base du contrat était l’exclusivité, il est important de le dire et d’assumer. Ne pas lui dire serait une autre trahison, être égoïste. J’admets qu’il y a encore la culture de la fidélité, cette dernière possède un grand rayonnement dans notre société mais des personnes qui désirent une relation libre sont de plus en plus courantes et de plus en plus de films, musiques, reportages parlent de cela sans émettre de jugements. C’est une question de choix de vie.
Ou bien simplement qu’il y a des personnes qui n’ont juste pas envie de voir ailleurs…. c’est fou mais on y pense jamais à ça
Oui tout-à-fait, il y a des personnes qui ne souhaitent qu’une seule relation, et il y a même des personnes qui souhaitent zéro relation ! Et puis, il y a les autres…
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Depuis « la découverte » ou « toute cette histoire » – ça dépend des jours – (cf. mon témoignage sur le sujet en commentaire quelque part), je visualise plus ces besoins « extérieurs » comme des couleurs dont j’aurais besoin et qu’aucun être au monde ne peut cumuler (mon mari m’en offrant 4 ou 5 sur les 6 dont j’aurais besoin, par exemple). Oui parce que depuis tout ça, je m’interroge sur la liberté de souhaite recevoir de l’extérieur, justement…
Je préfère dire qu’il s’agit de « désirs » ou « envies » que de « besoins » — on peut vivre sans, mais on est mieux avec. Mais il ne faut pas dénigrer ensuite l’envie ou le désir et dire que puisque c’est pas absolument nécessaire, ça en devient forcément facultatif voire illégitime.
Je suis d’accord, parlons d’envies et de désirs, lesquels, quand ils sont là, font tout de même plus de bien que lorsqu’ils sont absents :-p
je suis tout à fait d’accord avec cet article. Pour moi, désir ne signifie pas manque. Désir signifie anticipation d’un plaisir plutôt ;-). Et le plaisir est le carburant qui nous fait avancer dans la vie tout simplement.
Merci !
Cher Audren, dans votre texte je lis deux choses et je ne les croie pas liées. Est-ce un sujet sur l’infidélité qui ne serait pas toujours a associer a un manque ou une cause du couple ou le sujet est le désir ? Vous avez probablement raison il n’y a pas forcément de causalité entre la situation du couple et l’infidélité de plus Je crois que certains le sont, d’autre pas ou peu. Il y a tout de même une certaine légitimité a penser qu’il y a souvent des causes. Je voulais surtout réagir sur le désir et surtout Onfray. Si il est indéniablement un libertin éhonté, un hédoniste revendiqué (sinon dans sa vie que je ne connais pas mais dans ses essais) Il défend le désir comme une valeur d’essence humaine qui serait « constructive » et « bénéfique ». mais aussi il y met, Sans aller au-delà, une question éthique qui pose le jalon de son profit et pour autrui. Ce qui a mon avis exclu de faite l’infidélité ou presque. L’avis sur le sujet de Deleuze est un peu plus contradictoire.
PS: Je voulais juste exprimer autre chose ici. Ne m’en veuillez pas.
« Et mon désir de siestes coquines n’a rien à voir avec un manque de sexe. »
D’autant que souvent, plus on baise, plus on a envie de baiser. C’est totalement addictif ce truc! 😉
(désolé pour le spam, je m’ennuie particulièrement au bureau aujourd’hui…)
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