C’était sur l’excellent site de journalimz (a contrario) que Gaëlle-Marie Zimmermann avait commencé à dire qu’en ce qui concernait le partage des tâches, il fallait que les femmes apprennent à cesser de dire merci. Alors voilà quelques réflexions complémentaires et néanmoins personnelles. En particulier, je pense qu’il ne faut pas jeter le « merci » avec l’eau de vaisselle.

(ref. photo Philip Fusco by Hans Fahrmeyer)
C’est pas Monsieur qui « aide » – c’est tout le monde qui « fait »
Monsieur n’aide pas, il fait. A la rigueur, les jeunes enfants aident. Mais après 10-12 ans, ils font aussi. Et Madame ne doit surtout pas demander de l’aide. Ça serait reconnaître que la gestion domestique lui incombe principalement, et que le rôle de l’homme n’est qu’auxiliaire. Madame fait sa part, Monsieur aussi. Et donc, le reproche n’est pas « tu ne m’aides jamais », mais « tu ne fais pas ta part ».
Concernant le rangement de la chambre des enfants, j’ai vu un conseil très juste dans l’article sus-mentionné (ou dans les commentaires) : laisser les enfants (passé l’âge de raison) libres de gérer l’état de bazar de leur chambre et simplement leur imposer qu’elle soit suffisamment dégagée au moins une fois par semaine pour y passer l’aspirateur (question d’hygiène) mais que les parents ne s’ingèrent pas dans cet apprentissage en la rangeant à leur place. Et évidemment, on ne dit pas « aide-moi à ranger ta chambre ». A la rigueur on veut bien les aider s’ils demandent gentiment.
Savoir ajuster son seuil de tolérance
J’ai rencontré souvent en situation de vie en collectivité auto-gérée (c’est à dire anarchique, particulièrement durant ma jeunesse étudiante), le mécanisme suivant : tout le monde est sensé faire le ménage. Sauf que certains ont une tolérance à la saleté et au désordre bien plus basse que d’autres. Ce sont eux qui craquent en premier et qui finissent donc par faire le ménage tout le temps (en râlant qu’on ne les aide pas).
Souvent, Madame a un seuil de tolérance plus bas que Monsieur. Ça m’étonnerait fort que ça soit codé dans le 2e chromosome X. C’est bien plus certainement parce qu’on lui a bourré le crâne dès l’enfance avec le fait qu’une fille est quelqu’un de propre et d’ordonné, et qu’on lui rappelle subrepticement de temps à autre que l’état de la maison reflète son sérieux à elle. Donc le niveau de bazar qui commence à la démanger voire à l’oppresser est souvent nettement en-deçà de ce que Monsieur considérait comme son seuil d’insalubrité quand il vivait seul.
Il faut pourtant s’abstenir de se fâcher ou de s’y coller même quand notre norme de propreté est dépassée. A mon sens, il n’y a pas de raison que ce soit le seuil de tolérance le plus bas qui ait priorité. Et il ne faut pas dire « non mais ça ne me gène pas d’en faire un peu plus, puisque c’est moi qui en ressens le besoin ». Surtout s’il y a des enfants : un stéréotype est si vite absorbé…
(ou à la rigueur en cachette, version lutins la nuit)
Donc il faut savoir négocier un seuil de propreté intermédiaire avec Monsieur. Et s’y tenir. A deux. Car inversement, il n’y a pas de raison non plus que ce soit le seuil le plus élevé qui prime. Monsieur doit s’efforcer d’être un poil plus maniaque que quand il était célibataire. Un bon point de repère étant le ménage qu’il faisait avant de recevoir une potentielle future copine dans sa piaule, vu que justement maintenant, la copine, elle rentre du boulot tous les soirs pour la partager, sa piaule.
Se répartir les tâches en mélangeant soigneusement les cartes
On pourrait croire qu’à partir du moment où les tâches sont équitablement distribuées (je laisse à chaque situation de famille le soin de redéfinir l’équité), la répartition importe peu.
Mais en fait si, la répartition importe énormément. Et c’est encore plus vrai quand les enfants sont spectateurs. Souvent, on tombe dans la répartition genrée classique et ça contribue à tout reproduire à la génération suivante (et à tout renforcer dans la génération actuelle) : Madame fait bien la vaisselle, le repassage et le rangement alors c’est elle qui fait (elle préfère, de toute façon, sinon c’est ni fait ni à faire) / Monsieur nettoie bien la terrasse, tond bien la pelouse, bricole bien les réparations alors c’est lui qui fait (et il préfère aussi, vu que le kärcher et la wolfcraft c’est un poil technique).
Je pense qu’il est salutaire pour tout le monde de brouiller un peu les pistes, de façon intentionnelle : dans le couple, ça aide à savoir déléguer et à se faire confiance ; ça aide à se mettre en valeur et à découvrir qu’on sait faire des trucs et qu’on n’est pas cantonné à un domaine (quand Madame sort la scie circulaire ou le taille-haie, quand Monsieur fait les ourlets aux fringues ou anime une après-midi loisirs créatifs, ça en jette, même si chacun le fait dans un style perso que l’autre peut trouver un peu « funky »). Et vis-à-vis des enfants, si on peut brouiller exprès les pistes, et encore plus quand il sont là (genre c’est toujours Monsieur qui passe l’aspi dans leur chambre), ça fera un mini contre-feu à tout le reste de la pesanteur culturelle ‘rose vs bleu’ dont ils sont imbibés dès le plus jeune âge.
Et dire merci ?
Et quand chacun fait sa part, tout le monde peut dire merci à tout le monde sans risque de tomber dans le lèse-féminisme.
si votre charmante épouse vous adresse le lien de ce texte mine de rien, que doit on en penser ?
Dois-je conclure qu’il ne faut plus que je l’aide et que je continue à lui dire merci ?
Le mieux c’est d’en discuter avec elle, mine de rien 😉
J’attends toujours, mine de papier mâché… 😉
100 % d’accord !
C’est drôle… j’ai épousé un homme élevé par une vraie mamma italiana, à savoir avec un bon zeste de machisme ! Sauf que, son taux de tolérance étant assez bas -autant que le mien- mais ayant une femme qui n’apprécie pas du tout de jouer les bonnes à tout faire -et qui accepte qu’un verre soit cassé, le rangement bâclé ou le sol mal lavé… tant pis, je ne repasserai pas derrière toi !- il s’est mis tout doucement à mettre la main à la pate… Encore aujourd’hui, quand il lui est arrivé de râler parce qu’il passait trop de temps à m’aider, je lui répondais : « Tu n’es pas en train de m’aider mon pote… tu bosses comme tout le monde ! 😀
Quant aux enfants, j’applique les recommandations de l’article, mon garçon ne fait ni plus ni moins que ma fille… D’ailleurs je ne vais pas tarder à lui expliquer les joies du repassage ! 😉
Bref, voici un billet plein de bon sens !
Ah bon ? Il y a des joies dans le repassage ? Pour moi c’est dans le top 10 des activités vaines (juste après le sudoku).
Ici, chacun repasse ses trucs à soi, mais uniquement quand il faut vraiment que ça soit repassé, juste avant d’en avoir besoin, à la demande. Donc j’ai dû repasser deux chemises et un pantalon dans les douze derniers mois. Ma femme à peine plus.
Ironie quand tu me tiens… 😉
J’avais senti l’ironie, il faut croire que je déteste tellement le repassage que je trouve la moindre occasion d’expliquer comment j’arrive à vivre sans (un peu comme un végétarien).
Certains n’ont pas cette chance. Mon frère qui bosse en chemise-cravate a la table de repassage et le fer toujours sortis, au milieu de sa pièce principale.
PS : et heureusement que ma femme n’aime pas non pluset supporte très bien les draps juste séchés au soleil et pliés dans la foulée. Sinon, en vertu de ce que je viens d’écrire, ça serait sûrement à moi de faire l’essentiel du repassage 😉
Eh bien… je vois effectivement que ce n’est pas le repassage qui vous chiffonne le plus !
Bon, je rajouterai que je n’aime pas beaucoup porter des vêtements fripés, quant à mon mari, c’est au-dessus de ses forces. Je ne trouverais pas ça très fair-play de me faire MON petit repassage en laissant le reste de la famille… heu… comment dire… enfin tu vois… 😉 Et donc, on s’est mis d’accord : Je fais le repassage autant que possible et on donne à une repasseuse le trop plein, en échange il fait tout le petit bricolage : l’électricité (j’en ai une peur bleu), la plomberie (je déteste), faire des trous dans le mur et ainsi de suite… puisqu’il est si doué de ses mains !
A savoir que nous avons lui et moi consacré beaucoup de temps à des travaux de rénovation : je fais donc régulièrement de la peinture bien sûr, j’ai plus d’une fois posé du carrelage (la dernière fois mon mari emmenait les enfants à un spectacle pendant que je faisais des joins), j’ai fait de la maçonnerie, je suis déjà monté sur un toit pour later et l’année dernière j’y suis monté pour nettoyer et remplacer des tuiles cassées -(c’était très physique).
Bref, je pense qu’il faut aussi que cela se fasse en bonne intelligence… 🙂
Je lutte souvent contre moi-même pour bannir de mon vocabulaire le « range MOI tes affaires » ou le » vide MOI le lave vaisselle »
Je ne demande pas d’aide, mais nous répartissons le travail.
Ce qui n’empêche pas les hurlements pré-ado : » les autres, leur mère elle fait tout » ou « c’est ton travail t’avais pas qu’à avoir des enfants » 😀
Et j’oubliais…si un homme, dans cette tenue, me demande « puis-je t’aider ? », je luis fais pas un discours sur « tu fais TA part de travail », je réponds « Enlèves le tablier,et si tu te tâches cuisinant ce sera un plaisir de te nettoyer »
Tablier + chaussures = équipement minimal de sécurité en cuisine 😉
surtout pas des tongs, alors 🙂
Toute façon, elles ne font pas partie des EPI
Bonjour,
Pour ce qui me concerne, j’avoue, mon épouse fait le repassage et je lui baiserai les pieds rien que pour ça si cela était nécessaire. Conscient de la pénibilité et quelque part de l’inutilité d’une partie de la chose, à la maison, ne sont repassés que les chemises et les pantalons (pour faire court). Les serviettes de bain, les draps de lit ne sont jamais repassés. En fait repassage rime avec sorties bien habillé. Je serais curieux de savoir quel pourcentage de sa vie, l’occidental moyen passe à repasser.
Merci Audren pour vos articles toujours aussi pertinents.
La réponse est : trop.
Et avec plaisir 🙂
Vis-à-vis de ceci : « Bon, je rajouterai que je n’aime pas beaucoup porter des vêtements fripés, quant à mon mari, c’est au-dessus de ses forces. Je ne trouverais pas ça très fair-play de me faire MON petit repassage en laissant le reste de la famille… heu… comment dire… enfin tu vois… »
J’imagine que chaque famille s’organise en fonction du taux de tolérance, de la motivation de chacun (le cœur que chacun est prêt à mettre à l’ouvrage) et de ce qu’il se sent capable de faire (même si tout s’apprend). En l’occurrence je me sens plus à l’aise avec un fer à repasser qu’une visseuse 😉 et comme j’ai une tolérance zéro avec les vêtements froissés je ne suis pas en position de force !
L’égalité des sexes c’est pour tout le monde ; si on prétend que les hommes soient des fées du logis il me semble logique qu’une femme soit aussi à même de réparer un robinet ou de tailler une haie (ce qu’à fait ma belle sœur après son divorce, elle s’est attaquée à des vieux thuyas de plus de 3 mètres de haut ! son ex n’a jamais été doué avec ses mains et c’est elle qui faisait tout)
Tout ça pour dire que oui, brouiller les pistes avec les enfants est super important et à défaut de montrer l’exemple papa et maman peuvent toujours enseigner à leur fille et/ou leur garçon comment repasser et comment installer une étagère sur un mur ! 🙂
Ahhhh, mais qu’il est bien cet article !
Je plussoie grave !
D’autant qu’on fait déjà un peu comme ça chez ouam…
Bref, brouillons les cartes ^^ !
++
Marylin, je kiffe trop le staïle de tes commentaires!!
(non, sérieux)
Mais avec plaisiiir ^^ !
Prochaine étape : m’avouer qu’en fait, c’est moi que tu kiffes trop…
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Pour ma part, je suis un peu ennuyer avec le ménage… Mais à l’inverse des idées reçues… Mon homme fait plus que moi : il repasse (faut dire qu’avant qu’on s’installe je ne repassais jamais, alors que lui n’imagine pas ne pas le faire), il passe l’aspi et la serpillère, bricole, lance les machines, les étend… On range ensemble, je fais la vaisselle… Bon faut dire que je suis plus souvent à l’extérieur de la maison que lui, mais ça ne justifie rien… Je culpabilise et en même temps je n’arrive pas à faire les efforts que je voudrais… J’appréhende le jour où on aura des enfants : vais-je pouvoir rééquilibrer d’ici là ? Qu’elle image auront-ils de leur feignasse de mère ?
Bref. Faut que je me bouge.
Pas obligé. Si ton homme ne le vit pas mal, ça sera très bon pour vos enfants (qui seront par ailleurs abreuvés de stéréotypes de toute façon). L’égalité hommes/femmes, ce n’est pas forcément quand toutes les femmes seront à égalité avec tous les hommes. Il suffit qu’il y ait autant d’hommes au foyer que de femmes au foyer, autant d’hommes qui font tout à la maison que de femmes qui vivent la double journée de travail (et autant d’hommes battus que de femmes battues mais c’est vrai que c’est pas optimal).
Ce qui me fait triper dans cet article, c’est qu’on dit que c’est les filles qui en font les plus mais je connais plusieurs cas où c’est l’inverse. Je pense notamment à un couple d’amis hétéro, dont la fille est over-bordélique et oublie souvent de ranger/nettoyer/faire els trucs qu’elle est sensée faire alors que les garçon fait ce qui lui a été attribué (vaisselle, rangement, aspi, tout ça…) Comme quoi… pis bon, je suis pas un modèle de propreté, en terme de ménage :p (je suis une fille) et souvent, ce sont mes petits amis qui se sont plus occupés du ménage apssque je suis une feignasse ^^’ (mas je compte m’améliorer ! :p )
Heureusement quand même qu’il y a des cas où c’est l’inverse !
L’égalité sera atteinte quand il y aura autant de nanas que de mecs qui penseront qu’aider au ménage veut dire lever les pieds quand l’autre passe l’aspi devant le canapé. Et on en est encore loin, donc il te faut continuer à faire des émules…
oui, bon, je me répète avec le commentaire d’avant, mais ça reste vrai 😉
Avec trois garçons, j’aurais du mal à faire des différences de genre, mais une chose est sûre, c’est qu’ils participent autant qu’ils font, suivant les secteurs et domaines d’intervention, d’une part et que nous partageons avec mon mari autant la flemme que les interventions ménagères (les initiatives étant un peu plus de mon fait, mais c’est une question de tempérament)…
Même quand on n’a que des filles ou que des garçons, je pense qu’il faut insister sur les tâches qui seraient estampillés « filles » pour les garçons, et inversement. Parce que le reste, ils/elles apprendront bien tou-te-s seul-e-s sous la pression culturelle… Un garçon qui n’a pas appris à manier un tournevis finira bien par s’y mettre… en tout cas plus facilement qu’une fille.
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Mouais pas convaincus par tout ca.. Je pense qu’il faut arrêter d’être Obnubilé tout le temps part l’égalité parfaite..
Pour ma part avec ma femme ca ce passe très bien , Moi je fait la bouffe (j’adore cuisiné) les courses et les travaux (je suis menuisier ébéniste de formation..)..et elle fait le ménage la déco et s’occupe des papiers…. Et sinon on s’AIDE mutuellement . Sinon c’est vrai que ma femme en fait plus mais cela viens surtout du faite que mon travail est ultra prenant (en terme d’heure travaillé environ 60h / semaine sans les trajet ) contrairement à elle.
En bref je pense qu’il est préférable de faire suivant ses gouts ses compétences et ses envies. je verrai mal prendre le risque de donné une scie circulaire à ma femme qui a 2 mains gauche, risquant qu’elle se blesse uniquement par souci d’équité..
En ce qui est de l’exemple, mon père ne faisait rien (je parle tache ménagère..) cela ne m’empêche pas d’être maniaque et de faire la cuisine. comme quoi..
Les règles on en a déjà assez en dehors de notre cocon familiale pour ce faire ch…. avec dans la sphère privé.. Faut arrêter de regardé le nombril en se disant « je suis sur que j’en fait plus que lui…. » . Enfin moi sincèrement cela ne me viendrai pas a l’esprit d’allé faire chier ma femme en lui demandant de ce bougé pour FAIRE SA PART en ce qui concerne les travaux par exemple..
Mais ceci n’est qu’un avis personnel qui, je le conçois n’est surement pas applicable à tout le monde (mais avoué que c’est plus agréable de fonctionné comme ca . Ca évite les conflits inutiles)
L’égalité et l’équité sont 2 notions légèrement différentes…
Il ne s’agit pas que chacun fasse la moitié de tout ce qu’il y a à faire pour faire tourner un foyer, mais que chacun y consacre du temps et de l’énergie.
Et quand il y a un truc que personne n’aime faire, ou au contraire que tout le monde aime, et bien c’est agréable (et salutaire je crois) de sortir de l’archétype homme aux travaux physiques/femme au ménage…
Parce que même si les parents ont les même compétences, les enfants entendent tellement que les papas doivent être bricoleurs et les mamans bonnes cuisinières…
J’ajouterais aussi qu’il faut se méfier des critères ‘disponibilité’, ‘préférence’ et ‘compétence’ qui traduisent souvent une ornière culturelle (comme par hasard, Madame a un travail moins prenant et a deux mains gauches concernant le bricolage). A trop les écouter sans les bousculer un peu, on continue de creuser l’ornière et le commentaire de julien en est un bel archétype.
non mais la je trouve que ca va trop loin . Le faite que ma femme soit plus disponible est une réalité désolé (nous avons fait des choix de carrière différente et avant d’être ensemble d’ailleurs). Et je ne vois pas en quel honneur je devrais le nié (parce que du coup c’est cela dont il s’agirai dans mon cas) , de même sur le faite qu’elle est 2 mains gauche..C’EST UNE REALITE alors pourquoi ne pas le dire?????? Je ne suis pas en train de dire que c’est une généralité..
Vous cherchez a établir les règle de bonne conduite dans le foyer. je dit simplement que c’est triste et cela ne tiens en aucun ca compte des personnalité des individus (c’est d’ailleurs ca l’important et non pas le sexe).
Arrêté de tout caricaturé et de me traité de macho (c’est comme ca que je le prend..) uniquement parce que j’ai dit que ma femme n’étais pas manuelle ..
La seule a parler de « sexe » dans l’histoire c’est vous madame. Moi je parle d’envie et de personnalité (notion légèrement différente également 😉 )
Pour moi les clichés de la femme au fourneaux l’homme a faire les travaux sont vraiment d’un autre age.. mais je vois que ce n’est pas votre cas.. Parce que vous essayé a tout prix de faire ressortir ces stéréotypes dans des situation qui n’ont rien a voir avec cela.. (Dans ma situation par exemple)
Audreen
Ce que je n’aime dans votre raisonnement c’est que vous ne faite pas qu’abolir les anciens cliché et normes (jusque la je suis d’accord). mais vous recréer d’autres normes et d’autre clichés vous obligé les gens a vouloir rentrer dans un moule. Sous peine de les envoyé au « tribunal de la bonne pensée » Comme vous avez fait dans votre commentaires , tout simplement parce que je ne rentre pas dans la case moral que vous avez soigneusement préparé pour moi..
C’est bien de lutter contre les différences, à condition de ne pas en créer d’autre..
Regarder je n’ai jamais parler de sexe dans le message précédent , seulement d’envie , de savoir faire.. Et vous êtes venu tiré la sonnette d’alarme en me traitant de macho simplement parce que mon analyse (que je prétends pas être générale contrairement a la votre..) est différente de votre « article »..
vous préférez pour défendre votre point de vue me prêter des pensées que je n’ai pas et qui , encore pire , sont contraires a mes principes les plus profonds .. traité moi de facho pendant que vous y êtes cela aurait le même effets et serai autant justifié
je trouve cela triste c’est la première de ma vie que j’ai a me défendre de tel accusation et je suis assez vexé (voir très vexé..) que vous me prêtiez de tel propos…
J’aurai put mettre l’inverse dans mon commentaires que ma femmes faisait le bricolage et la bouffe , et moi le ménage , cela n’aurai en rien modifié la pensée que je souhaitais faire passé (car en faite qui fait quoi est complètement secondaire si vous me lisez bien).
Voila je préfère arrêter la , c’est la première fois que je laissai un commentaires quelque part et surement la dernière.. Ca r je pensai naïvement avoir un débat constructif plutôt que de me faire traité de débile.
Je ne cherche nullement à vous prêter des intentions particulières et je vous prie de m’excuser si j’ai donné cette impression.
Mon ton un peu ironique était dirigé contre le carcan culturel qui fait se reproduire les stéréotypes sans que quiconque soit en ‘faute’.
Vous dites que votre choix de carrière est une réalité, que la maladresse manuelle de votre femme est une réalité aussi. Il se trouve que la perpétuation des répartitions de rôles genrés (et nous ne parlons pas de sexe mais de genre) est aussi une réalité et qu’il faut le reconnaître. Si vous aviez été une femme, il y aurait probablement eu des dizaines d’obstacles à votre choix de carrière. Et inversement, votre femme aurait été doucement voire fermement encouragé à persévérer dans la voie du bricolage.
Et même si ce n’est la faute de personne, c’est de la responsabilité de chacun de faire contrepoids (dans la mesure de ses possibilités mais en sortant forcément du cadre) afin que les gars des générations futures puissent prendre un congé parental ou devenir sage-femme, et que les filles des générations futures puissent faire général de l’armée de l’air ou plombier (et parfois compter sur un mari qui laisse sa carrière au second plan pour faire tourner la maison et s’occuper des enfants) sans que ça fasse bizarre à quiconque. Et on n’est pas rendu.
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Très drôle de lire cet article ce matin.
Hier j’ai monté un meuble (pas du Ikea à clips mais des étagères à viser, attention hein!!!) pendant que mon compagnon préparait le dîner.
J’aurai aimé dire que c’était complètement naturel (en vrai il cuisine beaucoup mieux la viande et moi j’adore bricoler) et en fait nous n’avons pas pu nous empêcher de commenter cette « inversion » des rôles.
Ce non événement me fait penser que les stéréotypes sont très fort… Et que même sans témoin à impressionner, ni de selfie à poster sur les réseaux sociaux pour prouver que notre couple est moderne, sans enfant à qui donner l’exemple… Et bien tous les 2 on a pensé que ce n’est pas la « norme »!!! ***ironie****
Chouette article qui est toujours d’actualité presque deux ans après!
A quelque chose, malheur est bon : mes articles auront vieilli quand la culture et les mentalités auront changé. Donc dans longtemps.
J’en suis exactement là. Par exemple, je n’arrive pas à dire « j’ai pris un congé parental » sans ressentir une grande fierté. Alors que non seulement ça devrait être standard, mais en plus je n’ai pas tenu jusqu’au bout 😉
Moi j’élève seul mon fils, et depuis 2 ans il est très attentif à sa tenue et celle de sa chambre. Bon à côté de ça, j’ai du mal avec le ménage, donc j’ai quelqu’un qui me fait 2H de ménage par semaine. Ça me revient à 90Euros par mois, et ben tant pis, je fais des économies ailleurs.
bonjour, merci pour votre article ! Au passage je vous signale juste que le lien vers le non moins excellent article de G-M Z est cassé… Il est en ligne sur son autre site http://www.commentpeutonetrefeministe.net/2013/06/06/partage-des-taches-apprendre-a-ne-pas-dire-merci/
Merci !