Sinon, il ira voir ailleurs… so what ?

« Il ira voir ailleurs ? So what ? » En écho à quelques billets lus récemment (en particulier celui-ci) où il était question de la perte éventuelle de libido et de la reprise des relations sexuelles après un accouchement, ainsi que plus généralement des prises de positions de certains thérapeutes qui conseillent à mots plus ou moins couverts aux femmes de « se forcer un peu, sinon il ira voir ailleurs ».

Le retour du devoir conjugal ?

Je ne suis pas le seul que cette position écoeure : elle s’apparente à un retour par la petite porte du devoir conjugal. Et elle replace l’homme en quasi situation de violeur.

En la circonstance, les réactions sont le plus souvent selon les axes suivants :

  • les hommes veulent être désirés ; pas qu’on leur fasse l’amour en se forçant
  • les hommes ne sont pas des bêtes et savent se retenir
  • la masturbation, c’est fait pour ça

Certes ; et tout ceci est d’autant plus évident que l’épisode est passager. Mais quand ça s’éternise, la solution est-elle toujours aussi simple et angéliste ?

Une équation sans solution ?

J’ai souligné dans un précédent article (en m’inspirant beaucoup de la position de Dan Savage) que l’entente sexuelle est plus importante que ce qu’on veut croire dans la cohésion d’un couple qui a fait le choix de l’exclusivité. En effet, l’exclusivité implique l’assujettissement de la sexualité de chacun à celle de l’autre (hors masturbation).

Par le passé, le devoir conjugal donnait essentiellement raison à la libido la plus élevée des deux, conduisant à une forme de prostitution institutionnelle quand la femme se force, voire de viol conjugal quand c’est l’homme qui la force.

Dorénavant, c’est l’inverse qui se produit, et on considère normal et souhaitable que ce soit la libido la plus basse qui régisse la sexualité du couple. Sur la durée, ce n’est pas satisfaisant non plus.

Comme si on avait épousé quelqu’un avec qui il n’y a aucune entente sexuelle

Effectivement, il reste la masturbation (d’ailleurs, il faut absolument encourager et donner une image bien plus positive de la masturbation masculine qui ne s’est pas encore débarrassée du jugement moral des siècles passés). Il reste aussi parfois quelques câlins. Mais le sexe à deux fait quand même partie du package de départ quand on se met en couple. La preuve, on ne parie pas cher sur les couples qui attendent le mariage pour faire bibliquement connaissance. Et donc quand cet ingrédient clé est durablement retiré, on est dans la même situation que si l’on avait épousé quelqu’un avec qui il n’y a aucune entente sexuelle.

Et ce n’est pas qu’une question de frustration sexuelle. C’est très dur de rester amoureux quand ses élans de désir sont systématiquement rejetés par la personne qu’on aime et auprès de qui on veut continuer de vivre. Et j’imagine que réciproquement ça ne doit pas être facile non plus d’infliger ce rejet et de ressentir une forme de dégoût pour l’homme qu’on aime, en ressentant pourtant profondément qu’on ne peut pas faire autrement. Rejet pour l’un, pression pour l’autre : le ver est dans le fruit et quand la situation perdure, on voit des couples qui s’effilochent irrémédiablement.

Cette équation semble insoluble tant qu’on ne libère pas une variable : pourquoi est-ce si inconcevable que l’autre « aille voir ailleurs » ?

On va déjà voir ailleurs pour des tas de trucs

Quand on vient d’accoucher, on ne peut pas ou on n’a pas envie non plus de reprendre tout de suite les sorties en moto, en montagne ou en boîte de nuit. Pour autant (et pour peu qu’il compense quand il est là, parce qu’on n’est pas trop de deux quand il y a un bébé à s’occuper) on n’empêche pas son homme d’aller s’éclater s’il lui faut ça pour se sentir bien.

Vas-y sans moi, amuse-toi bien. Et demain tu t’occuperas de la pupuce et moi j’irai bouquiner dans le hamac et me prélasser au bain.

D’ailleurs, ça marche aussi quand on ne vient pas d’accoucher : ce n’est pas parce qu’on est en couple qu’on est obligé de partager tout ni tout le temps.

Pourquoi le sexe serait-il tellement si différent ? Pourquoi faudrait-il s’arc-bouter par principe sur l’exclusivité au point que les deux (ainsi que le couple) en souffrent ? Quelle honte y a-t-il à sous-traiter (au moins temporairement) le plaisir de son homme ? N’y a-t-il pas une fierté à avoir le beau rôle ?

Je pose les questions. Ma réponse est évidemment écrite un peu partout sur les fesses de la crémière.

Épilogue égalitaire

La situation inverse se produit parfois. Même s’ils sont une minorité, il y a plein d’hommes chez qui la libido chute voire disparaît. Mais il y a surtout plein d’hommes dont le boulot les amène à s’absenter durablement. A tous ces mecs, je pose exactement les mêmes questions.

34 réponses à “Sinon, il ira voir ailleurs… so what ?

  1. ça c’est du billet revendicatif! tu as bien raison Audren, il faut savoir aussi séparer ses désirs individuels de ceux du couple. La plus grosse erreur des couples est la « fusion », celle qui crée le plus de frustration et amène les problèmes de communication (et je sais de quoi je parle malheureusement, même si d’un point de vue positif, ça m’a amené à me poser des questions et à débarquer ici).

    Il faut laisser à l’autre son espace de liberté, celui où il fait ce qui lui plait à lui, après tout on est différents pourquoi devrait on aimer et partager toutes les mêmes choses.

    il faut savoir se différencier pour se retrouver sur ce qui nous lie vraiment et du coup ne pas se retrouver à se séparer à cause de ce qui nous distingue.

    PS: si seulement on avait compris ça plutôt…

    • Et il faut aussi savoir se séparer quand il apparaît que seule l’illusion fusionnelle nous maintient ensemble mais qu’en vrai, c’est pesant. S’il n’y avait pas une aussi grosse « prime à la durée », on ne considérerait pas toutes les séparations comme des échecs.

      • tout à fait, là on est juste en « stand-by » couple « libre », histoire de voir si on peut encore s’apporter quelque chose en couple cohabitant, mais on est loin de se détester. s’il ne doit subsister que le couple parental et l’amitié « profonde », on ira faire sa vie sentimentale ailleurs.

  2. Ok.. mais là vous savez bien que ces articles sont écrits pour l’écrasante majorité de gens mono-baiseurs-invétérés-et-si-tu-baises-ailleurs-c-est-que-tu-maimes-pas. L’article dont vous donnez le lien est plutôt positif, il incite les uns comme les autres, à ne pas se forcer, et encore moins sous la pression du personnel de santé (affligeant). Il précise que les hommes ne sont pas des sauvages et qu’il savent se retenir. Dans le cadre d’un tel contrat. Vous argumentez en défaveur de ce contrat, et je suis d’accord avec vous, mais le message passé est essentiel.

    • Oui, peut-être que je ne suis pas clair : l’article que je mentionne critique les articles qui conseillent de se forcer — et je suis bien d’accord que le conseil de « se forcer » est dangereux. On peut certes « s’efforcer » de cultiver la relation, la tendresse, la séduction et ne pas laisser des cercles vicieux s’installer ; mais quand ça va jusqu’à « se forcer », juste pour obéir à un idéal monogame, j’ai du mal à voir l’intérêt pour le couple.

      • aaah. je ne suis on ne peut plus d’accord ! ça y est je comprends. « forcez vous sinon il ira voir ailleurs ». Eh bien, je préfère qu’il aille voir ailleurs que de me forcer.

      • On ne « se force » pas que pour une question d’idéal monogame, il s’agit surtout de la peur (justifiée ou pas) de voir quelqu’un à qui on tient (pour une raison ou une autre) s’échapper…

      • S : « On ne « se force » pas que pour une question d’idéal monogame, il s’agit surtout de la peur de voir quelqu’un à qui on tient s’échapper… »

        Et combien c’est triste lorsque le conjoint en a bien conscience (de ce « sacrifice » volontaire et pourtant désespéré) et qu’il ne peut que jouer le jeu, pour une raison ou pour une autre… Deux personnes qui se forcent…

  3. Sinon il ira voir ailleurs… c’est ce qui me fait dire que la sexualité est beaucoup moins libre qu’on ne le croit. Combien se mettent la pression à cause de ça ?! J’ai même lu un article il y a quelque temps qui parlait de femmes dans le nord ouest de la France qui ont tendance à faire tout ce que leur homme leur demande en matière de sexe de peur qu’ils aillent voir ailleurs… à savoir chez les prostituées de l’autre côté de la frontière (le libéralisme belge en la matière attire une grosse clientèle française)

  4. Un commentaire qui n’est pas directement lié à ce post, mais qui pourra intéresser: un roman de polyamour très bien fait, et justement parce qu’il ne revendique rien et qu’il décrit une situation de couples poly-amoureux très tranquilles: « La Nuit », de Michèle Bernstein (ed. Alia, première publication en 1961).

  5. Je découvre votre blog et votre texte m’amène ces points de vue :
    Tout d’abord, je suis une femme libre et pas frustrée ! je ne vous donne que mon expérience, sans jugement aucun : (bonus : j’adore provoquer)
    *Bien sûr que les femmes devraient se forcer ! elles sont -pour la plupart- tellement coincée ! ! Si elles arrivaient à aimer donner du plaisir et en prendre sans se la jouer indignées, je vous jure que mes amants mariés ne reviendraient pas me chercher ! D’ailleurs, à tous, je leur dit : « si les (ta) femmes étaient moins coincées, tu crois pas qu’il y aurait moins de divorces ? et tous, ils me répondent « oui » ! !
    *Et vous, , les hommes, arrêtez de justifier vos envie baiser ailleurs par une pseudo liberté sexuelle : vous avez oublié que les femmes -pour la plupart- fonctionnent aux émotions et aux sentiments ! et voir ou savoir son gars dans les bras d’une autre, c’est totalement inacceptable pour vos chéries !
    Seul point où je suis d’accord, je découvre à quel point les hommes ont besoin de se sentir désirés pour se sentir homme……c’est assez drôle….
    Bref, j’espère vous avoir réveillés 🙂
    Cath

  6. Cath, pour être sorties avec des hommes mariés, ils font tous les malheureux… Bouh, ma femme ne fait pas ci ou ça… c’est parfois vrai. En même temps, ce sont eux qui les ont choisies ces femmes-là. Il y a aussi des hommes à la libido basse et simplissime qui seraient très heureux avec ces femmes-là… Nous n’avons qu’un seul côté de l’histoire et je ne ressens qu’une infinie tristesse en pensant à la femme de mes amants, sans doute épuisée par la double journée et les enfants.

    En gros, ils se choisissent des femmes prudes et sages et sautent une maîtresse délurée (comme toi ou moi). Mais je ne suis pas sûre qu’en réalité, ils auraient épousé une femme délurée (car certains sont coincés dans leur tête), la fidélité de leur épouse leur tient à coeur. J’ai surpris plusieurs fois des amants mariés dans ce schéma de pensée « la maman et la putain » et ça m’énerve.

  7. Bonjour Audren,
    Un petit mot pour te remercier de ton excellent blog! Très beau, bien écrit, plein de bon sens… et en parfaite résonance avec mes pensées de monogame sans conviction. En attendant une influence bilatérale sur notre couple, te lire me conforte dans mes réflexions et me réconforte tout à la fois. Pfiou!
    Signé: un coeur d’artichaut qui te cède un pétale

  8. Bonjour Audren,
    vous parlez essentiellement de sexualité libre, et parfois de polyamour, mais sans lien me semble-t-il entre les deux ; j’ai l’impression qu’une sexualité libre tend à aller vers le polyamour avec le temps, mais je souhaiterais avoir votre avis la-dessus (et celui des internautes) ?
    si c’est le cas, un contrat moral de sexualité libre au sein d’un couple, mais hors sentiments possibles avec les amant(e)s (que du sexe) serait déjà un peu faussé dès le départ, dans la mesure où des sentiments finissent nécessairement par naître avec les amant(e)s réguliers / régulières … et si on ne prévoit pas cela, il y a fatalement, à un moment ou un autre, rupture du contrat moral, mauvais ressentis etc … (c’est un peu ce qui vient de m’arriver). qu’en pensez-vous ?
    en vous remerciant pour votre lanterne (et votre blog !)

    • Je n’ai pas le temps de chercher mais j’ai effectivement laissé entendre çà et là dans le blog qu’il était parfois illusoire d’imposer la barrière « pas de sentiments » : pour certain-e-s, la limite est facile à respecter et ils savent jouer avec le feu de l’attraction sans être happés par la flamme, et puis pour d’autres pas (sans que ça en fasse de mauvaises personnes). Et donc il y a une pente savonneuse entre le couple libre et le polyamour (de même qu’il y a une pente savonneuse entre le couple exclusif et la séparation). Ça mériterait un article à part entière.

  9. @ Pascal : Il me semble que la dichotomie pas de sentiments / avec sentiments est une simplification brutale… D’abord, quels sentiments ? Il y en a de toutes sortes ! Et à partir de quel seuil considère-t-on qu’il y a des sentiments ? Ils forment un continuum qui naît, qui croît, qui vit, qui parfois s’apaise, pour mieux s’intensifier à nouveau… Je ne pense pas qu’on puisse être dans une relation dénuée de tout sentiment, tout simplement parce qu’il faut bien au départ avoir envie d’une relation avec cette personne – et c’est déjà le début d’un sentiment. Vous pouvez réfléchir à la nature et l’intensité des sentiments que vous vous autorisez à éprouver (si tant est qu’on puisse gouverner ses sentiments). Amitié, intérêt, tendresse, curiosité, fascination, envie de jouer, envie de partager, plaisir à passer du temps ensemble, vertige, étonnement…
    Oh, je sens bien que ce qui vous ennuie, dans tout ça, c’est « l’amour ». Oui mais justement, ce que l’on appelle l’amour, dans cette forêt des sentiments, comment le définissez-vous ? Où commence-t-il ? Et comment le dissocier avec netteté de tous les autres sentiments agréables, dont il est finalement un composé ?

    Audren, ça me manque, quand vous ne publiez pas, savez-vous. N’y lisez pas une réclamation (vous faites bien ce que vous voulez, vos archives sont déjà si généreuses) mais un compliment… J’ai découvert votre blog il y a trois mois et il a déjà pas mal changé ma vie. Bref, en attendant le prochain article, j’explore vos liens 🙂
    Merci, et au plaisir.

      • La tête sous l’eau ? J’espère que c’est avec un masque et des palmes, au large de quelque récif paradisiaque (et vide de requins).
        Sinon, bon courage à vous.

    • @ Audren : merci de la réponse, elle confirme ce que je pensais, mais malheureusement, si cela est réel, c’est aussi plus compliqué à vivre !! Et oui, ça mérite un article à part entière je crois 😉 …. Par exemple, comment vivre ça en couple, pour les deux ??!
      @ Ephra : oui, bien d’accord, et cela fait écho à un article de ce blog qui m’avait marqué, expliquant que notre langue ne contient en amours qu’un terme (… Euh … Amour, bah voui !) ce qui crée une sorte de construction binaire : on aime, ou on n’a pas de sentiment. C’est bien fâcheux, car je crois comme vous (et expérimenté) qu’on peut avoir des sentiments à des niveaux différents, et pour plusieurs personnes en même temps … Mais que c’est difficile à expliquer en général !!
      Bises

  10. Pingback: Dix bonnes raisons d’être en couple libre | les fesses de la crémière·

  11. Très intéressant cet article, ainsi que les commentaires. Personnellement j’ai un amant depuis bientôt 3 ans, et nous sommes tous les 2 en couple (pas de couple libre de notre côté, même si l’idée fait son chemin, notamment grâce à ce blog), je suis donc aussi sa maitresse, et même si c’est que je souhaite et ce que j’aime dans cette relation, je me sens parfois enfermée dans le rôle de la putain qu’évoque Julie. J’adore ça, être SA putain, mais c’est pas toujours facile à assumer, notamment à cause de cette histoire de sentiments dont plusieurs personnes ont parlé et qu’on ne se sent pas toujours légitime de ressentir. Même si j’assume ma position, quand je pense à celle qui a le rôle de la « femme bien sous tous rapports » (j’ai bien mis des guillemets) je me sens parfois déconsidérée. Contrairement au couple de mon amant (il n’est pas comblé sexuellement chez lui, c’est ce qu’il vient chercher avec moi), dans mon couple officiel il n’y a pas cette distinction, nous avons un bel équilibre et pouvons passer d’un rôle à l’autre sans que cela ne nous perturbe (je ne suis même pas sure qu’il y ait vraiment des rôles d’ailleurs, nous sommes juste nous même, et cette putain elle fait partie de moi même!). Mais mine de rien, j’ai quand même le besoin d’aller me faire considérer comme la putain et seulement la putain chez un autre… Et quand même, ça m’interroge… 😉 Enfin voilà, si un jour tu traites ce genre de thèmes je serai parmi les 1ères à te lire, parce que moi j’ai pas encore toutes les clés (et ça doit se ressentir dans mon commentaire qui part un peu dans tous les sens!)

    • Je suis pas sûr d’avoir complètement tout suivi… mais pourquoi pas effectivement traiter un jour de l’apparent dédoublement de personnalité entre la personne que l’on est chez soi et celle que l’on est avec un-e amant-e (souvent selon la distinction madone/putain, mais pas seulement).

  12. Cert article m’a mis une claque, dans la mesure où je retrouve totalement mon couple …
    Merci de partager ce genre de pensées, cela m’aide à y voir un peu + clair.

  13. Pingback: « Quel que soit son statut marital  | «les fesses de la crémière·

  14. (Je sais que je commente plus de 2 ans après la parution de l’article, mais j’ai des choses à dire, mince !)

    Pour faire simple, je suis à peu près polyamoureuse aussi et comprends et adhère tout à fait à l’idée que « écoute, je suis en convalescence d’accouchement difficile, j’ai pas l’envie ni la forme physique pour le sexe, si t’es frustré va voir ailleurs » (en gros, je résume hein). Et là c’est un accouchement mais ça peut être pour n’importe quelle raison bien entendu.

    Mais… tu interroges dans l’un de tes articles « mais si ta-ton partenaire dans ton couple monogame fait l’amour avec toi ce soir, a-t-iel envie de toi, ou juste de sexe ? »… et du coup, ça m’amène une autre question :
    Si (pour une quelque raison que ce soit), l’un-e des partenaires ne peut/veut pas avoir de sexe et laisse l’autre libre de se satisfaire sexuellement ailleurs… MAIS que cet-te autre ne veut QUE le-a partenaire dont la libido est basse ? Dans ce cas le polyamour n’est pas une solution…

    Je n’écris pas ça pour chipoter ou embêter, mais juste parce qu’il s’agit de ma situation. Je suis polyamoureuse à la base, mais ai commencé une relation merveilleuse avec un partenaire profondément monogame, ma libido capricieuse est partie en vacances je ne sais où pour je ne sais combien de temps, mon partenaire grince des dents de frustration et ne désire personne d’autre…
    Le polyamour n’est pas toujours une solution.

    Sinon, j’aime énormément tes idées et ce que tu expliques de ton vécu, Adren. Et j’ai un énorme faible pour tes dessins, ta technique me parle énormément. Merci pour les réflexions en tout cas !

    • Effectivement, ça coince quand il n’y a pas de possibilité de ‘délégation’.
      Mais je pense que laisser la porte ouverte, même pour quelqu’un ni n’a aucune envie de sortir, contribue beaucoup à désempoisonner l’équation (ou en l’occurrence, l’inéquation)
      Bon courage

      • Ah ça, certainement. Je rejoins l’idée qu’une porte ouverte évite le sentiment de prison…

        Désolée pour l’écorchage de prénom.

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