Ça fait longtemps que je me demande si un jour j’arriverai à articuler mes textes pour qu’ils puissent tenir debout sous forme de bouquin. Pour commencer, je me suis dit que j’allais essayer de proposer des parcours de lecture selon divers axes thématiques. En voici déjà un qui devrait pouvoir vous occuper un peu
Voilà. Je vous laisse une semaine pour me dire si ça se tient 😉
Pour le meilleur et pour le pire ; ça dépend quel pire
… une apologie de l’engagement, nonobstant une petite nuance quant à la notion de pire.
De l’importance du sexe dans l’engagement monogame
… où je dis qu’on ne mesure pas bien les implications d’un engagement monogame quant à la question du sexe, et à plus forte raison quand cet engagement est implicite.
Quand le désir déserte le couple
… où je commente un article scientifique allemand de 2002 qui met en lumière de façon assez convaincante un phénomène qui touche une grande proportion de couples : l’inexorable divergence de la libido.
C’est quand la mer se retire qu’on voit les rochers
… ce n’est pas la routine qui tue le désir ; c’est la mort du désir qui rend routinier ce qui semblait génial avant.
Dérive vers la familiarité : sommes-nous câblés pour l’intimité amoureuse ?
… où je prétends que nous n’avons que deux modes de fonctionnement pour nos relations intimes, tous deux empruntés à notre registre familial : le mode fusionnel et le mode familier, le premier cédant place au deuxième après quelques années de cohabitation.
Les escapades en amoureux, ça ne marche pas
… où je souligne que les amants qui vivent une histoire extra-conjugale torride n’ont pas besoin d’un week-end romantique à Bruges pour se jeter l’un sur l’autre.
Le couple est un trop petit clan
… où j’affirme qu’on fait endosser au couple les rôles de soutien moral, affectif et matériel qui étaient pendant quasi toute l’histoire de l’humanité à la charge du clan. Et que c’est parce qu’elle revient à un bannissement que la perspective de la séparation est si terrorisante.
Les couples morts-vivants
… où je commente la situation courante d’un couple en mort clinique, quand ni l’un ni l’autre ne songe à le débrancher vu qu’on s’entend bien et qu’il n’y a ni clash ni faute.
Dix mauvaises raisons de devenir un couple libre
… où je me fais l’avocat du diable pour me donner un semblant d’impartialité.
Se séparer avant de se détester
… si vous ne deviez en (re)lire qu’un.
Couples atypiques : on vous attend au tournant
… où je souligne que dès qu’on ne suit pas le troupeau, on a intérêt à être irréprochable.
Larguer par écrit
… où je prétends que pour certaines discussions émotionnellement délicates, l’écrit n’est pas forcément synonyme de lâcheté
Vraiment sympa comme initiative ! Je vais en profiter pour re-re-re-découvrir vos articles en suivant ce chemin que vous nous avez dessiné. En tout cas, j’espère que vous mettrez au point d’autres « parcours de lecture », qui pourraient s’avérer très utile quand on veut faire connaître votre blog à des personnes ne connaissant pas ces contrées étranges du polyamour, du couple libre et autres « anormalités ». Merci !
Oui, c’est un thème que j’aborderai certainement. Sauf qu’il y encore de gros trous qui nécessitent déjà que j’écrive encore quelques articles avant de pouvoir faire un « parcours de lecture ».
Super! Je ne savais pas quels articles et dans quel ordre conseiller, en première intention, pour quelqu’un qui commencerait à lire votre blog. Ce premier chemin de lecture est donc tout trouvé! merci 🙂
C’est peut-être un peu déprimant comme premier parcours de lecture… Promis, j’en propose un autre la semaine prochaine, plus autour de l’ouverture à l’idée de la non-exclusivité.