La règle du « Fuck Yes! »

Ou : si on n’est pas deux à être emballés, autant laisser tomber. Traduction d’un article publié par Mark Manson sur son blog « fuck yes or no ». C’est un brin plus américain et « développement personnel » que ce que j’écris d’habitude mais ça me parle. Je vous mets la traduction telle quelle, et mes commentaires, dans les commentaires.

couple kissing - digital pencil drawing

Fuck Yes! (ref. photo (c) x-art.com)

Commencez donc par bien réfléchir à la question suivante : pourquoi vouloir être avec quelqu’un qui n’est pas emballé-e ?

Il y a un vaste marécage dans le domaine des rencontres amoureuses et dans lequel beaucoup de monde s’enlise : quand les sentiments sont ambigus, ou bien quand l’un des deux a des sentiments bien plus forts que l’autre. Cette zone d’indécision est la cause de vrais problèmes. Pour les hommes, il s’agit souvent de savoir s’il faut persévérer et continuer de chercher à séduire une femme qui semble tiède ou qui se comporte comme une girouette. Quand on est une femme, la question qui se pose souvent est de savoir ce qu’il faut faire quand un garçon suscite chez soi des sentiments ambigus.

Elle a dit qu’elle n’était pas intéressée mais elle flirte quand même avec moi, donc qu’est-ce que je dois faire pour la séduire ?

Je sais qu’elle m’apprécie mais elle n’a pas rappelé le week-end dernier, que dois-je faire ?

Il est plein d’attention quand il est là, mais il n’est pas souvent là. Qu’est-ce que ça veut dire ?

La plupart des conseils de séduction servent à orienter les gens dans le marécage. Dites ceci. Ecrivez-lui cela. Appelez-le tant de fois. Portez telle tenue.

Très souvent, ces conseils tournent autour de l’analyse minutieuse des comportements des uns et des autres, au point que certain-e-s passent davantage de temps à analyser les détails qu’à profiter de la rencontre.

Et l’inconfort du marécage amène de nombreuses personnes à des conduites manipulatrices et des mélodrames inutiles. C’est le genre de circonstances dans lesquelles on décrète qu’il faut attendre qu’un mec ait payé x fois le resto avant qu’on puisse l’inviter au lit. Où bien que les hommes doivent respecter une transition entre la phase d’attraction et la phase de confort en réussissant l’épreuve trois fois avant de pouvoir passer aux étapes suivantes.

Ces conseils peuvent sembler futés et intéressants à certaines personnes embourbées dans le marécage. Mais ils ratent le cœur du problème. Si on se retrouve dans le marécage, c’est que c’est déjà mort.

Donc je repose ma question : pourquoi vouloir être avec quelqu’un qui n’est pas emballé ? Quand l’autre n’est pas chaud aujourd’hui, pourquoi irait-il changer d’avis demain ? Pourquoi devrais-je faire un effort pour convaincre quelqu’un de sortir avec moi quand ce quelqu’un ne fait pas d’effort pour me convaincre moi ?

On ne reste pas ami avec quelqu’un qui nous laisse régulièrement tomber. On ne persévère pas dans un boulot quand on n’y est pas payé. Alors pourquoi s’acharne-t-on parfois à vouloir sortir avec quelqu’un qui n’est pas intéressé ? Pourquoi vouloir s’abaisser à ce point ?

L’entrepreneur Derek Sivers a écrit un jour dans un article « Si un truc ne me donne pas envie de répondre « fichtre oui ! », alors je dis non ». Ça lui a bien servi dans le monde des affaires et maintenant je reprends son conseil dans le contexte des rencontres amoureuses. Mais comme je suis plus vulgaire, j’appellerai ça la règle du « fuck yes! » ou « non merci »*

[NdT : plutôt qu’une mauvaise équivalence, et pour garder la patte de l’auteur, j’ai préféré garder l’expression « fuck yes! » telle quelle.]

La règle du « fuck yes! » stipule que quand on veut se lancer dans une histoire avec quelqu’un, quel que soit le type d’histoire, il faut que la personne donne envie de répondre « fuck yes » pour que ça vaille la peine de continuer.

La règle du « fuck yes! » stipule aussi que quand on veut se lancer dans une histoire avec quelqu’un, quel que soit le type d’histoire, il faut que l’autre personne ait elle aussi envie de répondre « fuck yes! » pour que ça vaille la peine de continuer.

On peut donc voir que la règle du « fuck yes! » ou bien « non merci » nécessite que les deux parties soient enthousiastes à l’idée de passer du temps ensemble. Pourquoi ? Parce que si on a suffisamment d’estime de soi, on comprend qu’on n’a pas de temps à consacrer à des personnes qui ne suscitent aucun engouement en nous ou bien qui n’en éprouvent pas à notre égard.

Cela peut sembler un peu idéaliste aux yeux de certains. Mais la règle du « fuck yes » peut considérablement simplifier vos rencontres amoureuses :

  • on ne se fait plus balader par des personnes qui ne sont pas trop emballées. Finis les atermoiements et les doutes. Finies les déceptions et la colère qui s’ensuivent inévitablement. On regagne en estime de soi et on met fin soi-même aux histoires bancales, sans attendre de se faire larguer.
  • on arrête de faire des avances à des personnes pour qui nos sentiments sont en réalité ambivalents, et tant pis pour notre ego. Tout le monde est passé par là : on n’était pas super emballé-e par quelqu’un mais on a entretenu l’histoire, faute de mieux. Et il y a quelques histoires qu’on préférerait ne pas recommencer. Fini, tout ça.
  • les questions de consentement sont immédiatement réglées. Si quelqu’un vous mène en bateau, joue à se laisser désirer, ou au contraire vous met la pression pour vous faire faire quelque chose que vous n’êtes pas sûr-e de vouloir : maintenant la réponse est simple. D’ailleurs, comme je le dis souvent en ce qui concerne les rencontres amoureuses : « s’il faut quémander, c’est que c’est non ».
  • [NdT : je zappe deux lignes un peu hors de propos sur l’intérêt de poser des limites personnelles claires, mais l’article cité est intéressant]
  • et maintenant, on sait toujours où on en est avec l’autre. Puisqu’on libère beaucoup de temps et d’énergie à ne plus s’occuper de gens moyennement motivants ou moyennement motivés, on se retrouve à ne passer du temps qu’avec des personnes avec qui les intentions sont explicites et enthousiastes. Chouette !

La règle du « fuck yes! » est applicable pour les plans d’un soir, pour les rencontres amoureuses, et même pour les amitiés. Il se peut que vous n’ayez rien en commun avec ce barman mais il est séduisant et intéressé : est-ce un « fuck yes! » pour le sexe ? Si c’est oui, banco.

Vous vous êtes entichée de ce garçon hyper gentil, sauf qu’il laisse passer des semaines entières sans vous appeler et disparaît immédiatement après trois verres et une partie de jambes en l’air. Vous vous demandez s’il vous apprécie réellement ? Est-ce que ses prétextes comme quoi il est toujours super occupé sonnent bidon ? En tout cas, ça n’a pas l’air de mériter un « fuck yes! ». Donc il est temps de passer à autre chose.

Vous êtes avec une nana en train de vous rouler des pelles mais à chaque fois que vous tentez de défaire son chemisier, elle vous repousse la main. Ce n’est donc visiblement pas « fuck yes! » en ce qui la concerne, et donc c’est non : arrêtez donc de lui mettre la pression. C’est quand on est deux à s’écrier « fuck yes! » en se jetant l’un sur l’autre que le sexe est vraiment bon. Sinon, tant pis, on laisse tomber.

(Indice pour les mecs : c’est le bon moment pour lui demander pourquoi elle n’est pas à l’aise, et ce qu’elle attend de vous. Rien que de montrer comme ça que vous la traitez comme un être humain et que vous avez un minimum d’empathie suffit parfois à débloquer le malaise.)

Vous voulez revoir cette femme que vous avez rencontrée le week-end dernier sauf qu’elle ne répond ni à vos sms ni à vos appels ? Vous ne savez ni quoi lui dire ni quoi faire, alors qu’elle avait l’air d’être partante au début ? Quelle que soit la raison de son revirement, ce n’est visiblement pas un « fuck yes! ». Donc c’est non. Supprimez son numéro et tournez la page.

La règle du « fuck yes! » peut aussi s’appliquer aux situations de couple. Ma copine a un collègue qui s’est marié parce que ça lui « semblait logique ». Quatre ans plus tard, il ne fait que tromper sa femme. Le mariage n’avait pas suscité chez lui un « fuck yes! » et donc il aurait dû dire non.

Parfois, la règle du « fuck yes! » donne des réponses différentes selon le niveau auquel on l’applique. On peut être enthousiaste à l’idée de devenir l’ami-e de quelqu’un sans pour autant avoir envie de coucher avec. Donc c’est oui pour l’amitié mais non pour le cul. On peut au contraire penser « fuck yes! » à l’idée de baiser comme des fous mais pas du tout partant-e pour passer du temps ensemble. Il suffit d’appliquer la règle à chaque niveau pour prendre une décision selon ce qu’on recherche.

S’attendre à une réaction enthousiaste ne veut pas nécessairement dire qu’on tombera en pâmoison au premier regard. Il n’y a même pas besoin d’être totalement convaincu-e qu’on est tombé-e sur la bonne personne. On peut répondre « fuck yes! » à la simple perspective d’apprendre à mieux se connaître. On peut répondre « fuck yes! » à la proposition de se revoir parce qu’il est en train de se passer quelque chose. On peut même envisager avec enthousiasme de se laisser quelques mois pour laisser les choses évoluer et voir si on arrive à régler nos soucis de couple.

La seule chose qui compte pour éviter de perdre son temps, c’est que les deux personnes ressentent de l’enthousiasme pour un projet commun.

Le grand mérite de la règle du « fuck yes! », c’est qu’elle simplifie tout le contexte des rencontres amoureuses. Quand on se tient à la règle, il ne reste éventuellement que deux problèmes.

Le premier problème, c’est quand on n’est emballé par personne. Si vraiment tout le monde vous laisse de marbre, soit c’est que vous n’avez vraiment pas de chance, soit c’est que vous bloquez vos émotions, peut-être pour vous protéger en vous empêchant de ressentir quoi que ce soit pour quiconque.

Il faut quand même se rendre compte que c’est à chacun-e de chercher ce qui peut nous plaire chez les personnes que l’on croise ; ce n’est pas à elles de nous le montrer. On est dans la vraie vie, pas dans une foire internationale. Il faut apprendre à savoir apprécier les personnes qu’on rencontre, et ça s’apprend. Alors allez-y. Ça ne veut pas dire qu’il faille tomber amoureux de tous ceux ou celles qui croiseront votre regard ; simplement que c’est à vous de prendre en main votre capacité à créer des liens avec les gens que vous rencontrez.

Le second problème, c’est quand on ne rencontre jamais personne à qui on inspire le moindre enthousiasme. Si de la part des personnes à qui on s’intéresse, on ne récolte que des râteaux ou des réponses mitigées, alors il faut commencer à s’améliorer soi-même. Il faut se demander ce qui chez soi pourrait inspirer d’autres personnes à se dire « fuck yes! ». Si la réponse n’est pas évidente, alors il faut se mettre au travail pour devenir quelqu’un qui puisse inspirer à d’autres un « fuck yes! ».

Et s’il ne doit rester qu’un seul conseil de séduction, c’est bien celui-là : qu’on soit homme femme, hétéro, homo, trans, furry ou que sais-je encore, la seule vraie recette de séduction, c’est de travailler sur soi-même. Tout le reste ne sert qu’à perdre son temps et à se débattre inutilement dans le marécage pour satisfaire son ego.

Parce que bien sûr, avec quelques trucs et astuces bien sentis, on peut manipuler une personne pour finir au lit, se mettre en couple et même en ménage. Mais pour gagner une bataille on aura perdu la guerre en sacrifiant la possibilité d’un bonheur durable.

[NdT : ou comme Sam Karmann tentait vainement de nous faire comprendre « on peut tromper une fois une personne, non enfin… »]

43 réponses à “La règle du « Fuck Yes! »

  1. J’adore cette façon de couper l’herbe sous le pied à la plupart des conseils de séduction qui sont là pour essayer de convaincre quelqu’un qui n’a pas l’air emballé-e. Ça replonge effectivement dans la vraie vie.

    Mais d’ailleurs, je pense que la règle marche surtout bien pour les personnes que l’on rencontre dans la vraie vie et probablement pas si bien sur tinder ou en speed-dating (le premier feeling n’est pas toujours le bon, surtout quand on n’a qu’une photo). Ou alors en tout cas, il faut se donner un peu de temps avant de décider si on est emballé ou pas.

    L’auteur aborde peu la question de la vie en couple : faut-il rester ensemble quand l’enthousiasme semble nettement retombé ? Ça rejoint un peu ce que je disais dans cet article , comme quoi le couple devrait être le lieu d’un « renouvellement permanent d’un consentement libre et enthousiaste ». Je serais un peu plus mitigé que ce que laisse croire la règle du « fuck yes! » et je dirais pragmatiquement qu’il est normal d’avoir des hauts et des bas.

    Pour autant, on ne va pas se laisser démolir à petit feu par une période atone qui s’éternise. J’aurais spontanément envie de dire que plus on a passé longtemps ensemble, et plus c’est une bonne idée de ne pas faire ses valises de suite quand ça va mal. Mais même quand on a passé 20 ans ensemble, au bout d’un moment (genre 4 ans) quand l’un des deux n’est plus en mesure de répondre « fuck yes! » à quoi que ce soit dans la vie du couple, c’est peut-être mieux de se séparer avant de se détester plutôt que de devenir un couple mort-vivant.

  2. Merci pour cet article ! Je ne le savais pas mais en lisant ton article, je m’aperçois que je fonctionnais déjà comme ça. Depuis peu remarque. Au plaisir !

  3. Fuck yes, I can!

    Amusant de découvrir cet article, c’est exactement le comportement que j’ai adopté en découvrant le libertinage.. et je ne m’en porte pas plus mal. 😉

  4. Vive les « fuck yes! » Rien de meilleur à vivre et adios aux mille questions et obsessions inutiles. Merci pour le rappel!

  5. C’est toujours édifiant de vous lire… vraiment, un moment de réel plaisir et de profonde réflexion. J’en émerge chaque fois avec la sensation d’être confortée dans une opinion que j’ignorais avoir ! Suis-je claire…? Pas sûr… 😉
    Merci en tout cas, je pioche chez vous sans modération pour mes propres écrits (en toute modestie…).

  6. Waouh! Cela illustre bien ce que je vis en ce moment, édifiant!
    Pourquoi vouloir être avec quelqu’un qui n’est que moyennement emballé?
    Pourquoi faire des efforts pour convaincre quelqu’un quand ce quelqu’un ne fait aucun effort pour vous convaincre?
    Bloquer ses émotions pour se protéger?
    Pas facile…

  7. Comme souvent -comme toujours- je découvre cet article que je trouve criant de vérité et de justesse.
    Oui, cette idée du « Fuck Yes » est absolument pertinente et emplie de bon sens. Dans un quotidien bercé par les obligations, une société de faux-semblants et une dictature de la bienséance, il parait en effet primordial de se poser la bonne question, d’y répondre sans hésitation et surtout d’inspirer le même entrain bilatéralement.
    Il est certes évident que les relations (aussi bien amoureuses qu’amicales ou charnelles) doivent absolument être désirées, ardemment voulues et choyées de même qu’il parait assez logique de penser que se situer dans une « zone marécageuse » indique assez explicitement que l’un des protagonistes n’est pas aussi « Fuck Yes » que l’autre.
    Oui, je suis d’accord, dans ce cas de figure, inutile (voire pathétique) de poursuivre quelconque relation. Les sentiments ont l’immense qualité de ne pas savoir être influençables!
    Simplement, je nuancerais la théorie et la pratique.
    En pratique, si quelqu’un ne me donne que peu (ou plus du tout) l’envie et l’enthousiasme, par souci d’empathie, j’aurais tendance à ne pas être explicitement et catégoriquement tranchée dans mes propos mais d’avantage bienveillante quant au ressenti de l’autre pour le laisser comprendre la situation à son rythme (ce qui, je l’avoue, entraine une « zone marécageuse »).
    Et si je me positionne de l’autre côté, que je suis celle qui clame « Fuck Yes » mais que l’autre peine à chuchoter un pauvre « Maybe », je confesse là aussi profiter de la « zone marécageuse ».. simplement pour ne pas avoir à accepter la déception d’un sentiment non-partagé…
    Dur dur quand on est un cœur d’artichaut de réussir à accorder la théorie logique et intelligente avec la pratique souvent trop teintée de sentiments….
    Merci pour cet article, qui me donne à réfléchir !

  8. Article très intéressant.
    Je devrais adopter ce comportement parce que j’ai tendance à ne pas m’écouter. Presque jamais de « fuck yes » et pourtant j’entreprends des relations qui ne m’emballent pas. Dorénavant, je vais appliquer avec plus de conviction cette attitude, je pense que cela change vraiment la vie et évite les pertes de temps et d’énergie.
    Cela dit, je reviens sur un point qui m’a paru un peu « catégorique », concernant les personnes qui semblent hésitantes, « tièdes », qui ont tendance à repousser (j’en fais partie), elles ne sont pas forcément à rejeter. Je pense que le blocage des émotions, le fait de vouloir se protéger de la manipulation et le mensonge de certains individus peut expliquer ce comportement un peu « sauvage » de certain(e)s et qu’il faut au moins essayer de persévérer un peu, avant de jeter l’éponge.
    Il ne s’agit pas de tester l’autre, mais il n’est pas toujours évident de se fier aux gens après des mauvaises expériences.

  9. Arf… il est bien ton article (comme d’hab, hein), mais je n’adhère pas forcément sur tout.
    Ou peut-être que je n’ai pas bien compris ,
    C’est très possible.
    Dans le sens où il arrive souvent qu’une projection – de soi-même sur l’autre – va donner un « fuck yes !!! », notamment lors de premières rencontres.
    Alors que finalement, chaque chose revenant à sa place – avec le temps ou juste quand les projections tombent, ce qui arrive forcément un jour – il ne restera plus qu’un « à quoi bon ? »

    • Je suis d’accord que ce n’est évidemment pas aussi simple. D’ailleurs dans mon commentaire, je crois que j’ai dit un truc un peu pareil concernant le côté trompeur des premières impressions.

      • Oui, oui, j’ai vu.
        Sauf que le côté « 1ères impressions » peut durer un peu plus que ça, il me semble.
        PS : bientôt un article qui devrait te plaire chez moi (ou au moins un peu attirer ton attention, pour changer ^^)

  10. Sympa comme article, il montre bien qu’il faut réinventer les rapports et les subjectivités pour faire avenir un amour plus intense et plus juste. J’en profite pour vous faire part de deux livres que j’ai terminé il n’y a pas très longtemps. Je ne sais pas si vous aimez lire ou pas mais en tout cas les deux pensées qui y sont exprimés vont globalement dans votre sens.

    La joie d’amour, Robert Misrahi
    Théorie du corps amoureux, Michel Onfray
    Je les ai énormément apprécié et peut-être qu’ils vous intéresseront.
    Désolé si ce commentaire fait un peu « pub » , c’en était pas l’intention…

    • J’irai voir pour « La joie d’amour ».
      Le bouquin de Michel Onfray, je l’ai à la maison mais je n’ai jamais réussi à dépasser les 50 premières pages. Au bout d’un moment, quand je comprends rien à ce que je lis dans un bouquin, je me dis que soit je suis con, soit l’auteur ne s’est pas donné assez de peine — et que dans les deux cas, ça ne sert à rien que je continue, vu le nombre quasi-infini d’autres livres qui attendent que je les lise…

      • Oui je vois ce que vous voulez dire, il a un style assez particulier doublé d’un lexique « philosophant ». Ce que j’ai trouvé génial dans ce livre c’est de faire la généalogie du modèle amoureux traditionnel à partir de l’histoire de la pensée (Judaïsme, Pythagorisme, Platonisme, Christianisme).
        Donc l’oeuvre s’appuie majoritairement sur l’Antiquité Classique (l’époque de Socrate, Platon et Aristote) et sur l’Antiquité Hellénistique (Epicurisme/Stoïcisme). Michel Onfray cherche à briser les chaînes que représentent les quatre courants évoqués ci-dessus, qui ont figés l’amour dans un moule qui lui apparaît comme mortifère. Comme pour l’oeuvre de Robert Misrahi, l’intention de ce livre c’est d’offrir au lecteur le moyen de réinviter l’amour. Bref c’est ce que j’ai compris du livre. Je pense qu’il en vaut le détour mais j’entends bien qu’il est assez frustrant d’avoir à faire à un style un peu abrupte.

  11. Ohhh, c’est un article qui tombe pile dans mes préoccupations actuelles. Dans mon cas, le marécage est dû, je crois, à une différence de vitesse entre les deux protagonistes, et sans doute à des attentes différentes par rapport à la relation. Ce n’est pas ce texte qui va m’en sortir, mais ca aide à faire un petit bout de chemin, et à, peut-être, ne pas m’y enfoncer…

  12. J’aimerais bien voir développer un article sur comment résoudre le second problème: « quand on ne rencontre jamais personne à qui on inspire le moindre enthousiasme ». Parce que c’est le noeud du problème pour la majorité des humains.

  13. Une autre petite remarque: le premier problème (ne désirer personne) est souvent lié au second (ne pas avoir l’expérience d’être désirable). En effet, si l’on ne pense pas être désirable, on va s’interdire de désirer puisqu’on sait que ce sera à sens unique est donc sans espoir. Désirer quelqu’un que l’on laisse de marbre ne peut être que source de frustration. Donc: si je pense que, quelle que soit la personne, je ne vais jamais lui faire ressentir le « fuck yes! » de l’article, il est mieux de refouler mon désir plutôt que de désirer sans espoir et sombrer dans la frustration.

    Enfin tout ceci dépend du contexte social. Pour ressentir que l’autre a du désir pour moi, il faut vivre dans un contexte social ou le désir (sexuel ici) peut être exprimé. Ce n’est pas le cas partout. Il y a des pans entiers de la société dans lesquels exprimer un « fuck yes! » est une impossibilité (surtout pour les femmes).

  14. Il y a plein de gens qui ne rencontrent jamais personne à qui ils inspirent le moindre enthousiasme. Si l’auteur avait une solution à ce problème, il serait riche à milliards (et je sais que le texte vient d’un site qui propose exactement de résoudre ce problème).

    Il y a aussi plein de gens qui ne vont jamais s’enthousiasmer pour, disons, des relations éphémères ou à l’essai, simplement parce que leur entourage social leur a appris de juguler leur désir naissant. Classiquement, sous nos latitudes, ce sont en majorité des femmes auxquelles on a appris que coucher avec un mec avant qu’il ne se soit engagé, c’est tout juste bon pour les putes gratuites (je précise que ce n’est pas mon opinion, je décris juste un environnement social).

    En miroir, il y aura donc plein de gens qui n’auront pas fréquemment l’expérience que d’autres s’enthousiasment pour eux, leur montrent du désir, sans que cela vienne d’eux mais simplement de l’environnement social dans lequel ils se trouvent. Pour continuer sur l’exemple précédent: les hommes qui sont dans un milieu social ou une majorité de femmes ont été éduquées à ne pas faire paraitre leur désir. Il y a d’ailleurs un texte de Schwyzer sur ce sujet « On never feeling hot ».

    Enfin, quelqu’un qui a comme expérience de ne jamais susciter d’enthousiasme va finalement apprendre à juguler ses propres désirs. Rencontrer des personnes que l’on désire et tomber systématiquement sur la réponse « fuck, no » est douloureux. Il est moins douloureux de prétendre ne pas désirer soi même, un peu comme dans la fable du renard et des raisins.

    • « Il est moins douloureux de prétendre ne pas désirer soi même, un peu comme dans la fable du renard et des raisins. »
      Et pourtant, on dirait qu’un bon paquet de gars sur les sites de rencontre (et aussi dans la rue) sont d’enthousiastes collectionneurs de râteaux (ou des adeptes des devises shadok), en choisissant de n’adresser la parole qu’à des filles chez ils peuvent se douter qu’il auront du mal à susciter un grand enthousiasme…
      Ah, si les relous de tout poil pouvaient se dire qu' »elles sont trop vertes, et bonnes pour des goujats… »

      • D’abord: pardon pour le repost, je pensais que les messages d’il y a deux jours avant n’avaient pas été postés du tout.

        Ensuite, sur le sujet des relous. C’est une excellente remarque et l’attitude de ces hommes mériterait d’être étudiée de manière plus complète. Je ne pense pas qu’ils cherchent réellement à draguer, j’en prends pour preuve la remarque que j’ai parfois lue que, si on leur dit oui sur les sites de rencontre, ils ne viennent jamais. Je pense que leur attitude est un moyen de se rassurer sur leur absence de succès: en draguant de manière à être sûr de ne jamais être acceptés, ils se rassurent sur le fait que le jeu ne peut être gagné et donc que s’ils collectionnent les râteaux, ce n’est pas leur faute.

        Il n’est pas très facile de reconnaitre qu’on n’a pas de succès en séduction et d’en tirer les conclusions qui s’imposent: laisser tomber et se résigner à rester seul jusqu’à la fin de ses jours.

  15. Ben moi, j’adhère pas. Pas du tout, même.
    Parce que les relations humaines, c’est un peu plus complexe – et donc un peu plus compliqué à « gérer » – que ce mode d’emploi Ikea.
    Parce que les relations humaines sont bien plus souvent constituées d’attentes à peines reconnues par celui/celle qu’elles habitent, de craintes et de tâtonnements que d’évidences tombant toutes cuites telles des sachets « yapluka ».
    Et surtout parce que cette vision essentiellement consumériste du rapport à l’autre me hérisse puisqu’elle le nie dans ses doutes et ses fragilités et donc peut-être une des composantes les plus précieuses de son humanité.
    Vous dites ? Quid de ceux qui aiment jouer avec l’autre, voire des manipulateurs/trices ? Mais d’abord, qui nous permet de les cataloguer ainsi ?

    • assez d’accord avec vous, « Ours Noir »….: le côte « je prends ou je jette » me fait froid dans le dos, c’est le règne du yes/no question ou la binarité 1/0 d’une certaine modernité inhumaine et simplificatrice à outrance…
      parfois il existe un truc qui s’appelle « inconscient » ou « névrose » un peu irréductible, quoiqu’en disent les fiches cuisine des psys américains », et parfois c’est justement parce que « putain de fuckno » qu’on reste avec qqu’un ! parce que justement il/elle correspond exactement au type de jeu de souffrance/résistance qu’on a appris à jouer, et sur lequel achoppe notre libido…. hé non: le désir, le sentiment amoureux n’est pas une simple mécanique dont nous détenons les clés et le mode d’emploi… c’est (peut-être) regrettable mais c’est comme ça…. de cette absence de contrôle ,de cet inconnu, naissent d’ailleurs la poésie, l’art, pas mal de chansons et d’oeuvres qui explorent encore et encore cette énigme

      et en même temps j’aime assez le paragraphe:
      « Vous vous êtes entichée de ce garçon hyper gentil, sauf qu’il laisse passer des semaines entières sans vous appeler et disparaît immédiatement après trois verres et une partie de jambes en l’air. Vous vous demandez s’il vous apprécie réellement ? Est-ce que ses prétextes comme quoi il est toujours super occupé sonnent bidon ? En tout cas, ça n’a pas l’air de mériter un « fuck yes! ». Donc il est temps de passer à autre chose. »
      …. qui me rappelle QUELQU’UN….
      que j’ai bien fait de fuck-no-er finalement….
      après bien trop d’atermoiements… et pas mal de chansons (merci ma douleur…)

  16. En tant qu’homme, je ne rencontre jamais aucune femme à qui j’inspire le moindre intérêt. Tous les hommes que je connais sont dans le même cas. Les seuls hommes qui inspirent la réaction « fuck yes » sont des acteurs de cinéma ou des célébrités.
    Vous avez déjà entendu une femme exprimer de l’intérêt pour un mec, vous? Dire d’un mec qu’il lui fait de l’effet, qu’elle se le taperait bien ou qu’elle se verrait vivre une aventure avec? Moi, jamais.
    Vous allez me dire que c’est à cause du double standard: une femme ne va pas exprimer qu’elle désire un mec, sinon elle va se faire traiter de salope. C’est possible que ce soit la raison, mais ça ne change rien pour moi. Comme moi, je n’ai jamais rien entendu de la sorte (sauf pour les acteurs ou les célébrités), je ne peux pas suivre le conseil « fuck yes ».

    • Effectivement, les femmes sont probablement plus réservées pour expliciter ce genre de commentaires (mais ça n’empêche pas certaines de savoir très bien s’exprimer).

      digression — Quand est sortie la chanson de Zazie « un point c’est toi », j’ai eu une petite révélation. Voilà une fille qui se permettait de laisser parler son désir pour le corps nu d’un homme. Une autre révélation un peu plus tard : ‘les garçons dans les vestiaires’ par Clarika. Ce genre de chansons, ça fait un bien fou à l’humanité — fin de la digression

      Je ne crois pas que la règle proposée par Mark Manson demande à ce qu’on doive pouvoir forcément valider verbalement l’enthousiasme des partenaires. Elle s’attache surtout à ne pas s’embourber dans une relation asymétrique où il semble n’y avoir plus aucun enthousiasme d’un côté. Comme l’ont fait remarquer certain(e)s commentatrices(teurs), on ne peut pas forcément appliquer la règle dès le premier croisement de regard : au début, il y aura forcément de la curiosité, de l’hésitation, du flou sentimental. C’est par la suite (troisième rendez-vous ? troisième mois ? troisième année ?) qu’il convient de ne pas s’entêter si le répondant n’y est pas. Et le répondant n’a pas besoin d’être verbal : une fille réservée mais enthousiaste saura vous le faire comprendre.

      • Le clip de « les garçons dans les vestiaires » passait à la TV à l’époque de sa sortie. Il y avait des mecs à poils dans un vestiaire, si je me souviens bien. Plusieurs femmes dont ma mère m’ont fait le commentaire qu’elles ne voulaient pas voir ça et que c’était honteux de présenter ces images à une heure de grande écoute.
        Vous allez me dire que ma mère, c’est égal, parce que je ne cherche pas à coucher avec. C’est vrai, mais il n’y avait pas qu’elle et les femmes plus de mon âge étaient de la même opinion. Peut-être étaient-elles de la même opinion parce que leur mère comme la mienne ne laissaient aucune place à une autre opinion, mais le résultat était le même: dans un milieu, disons, traditionnel et bien-pensant de droite, à l’époque, aucune femme n’aurait exprimé de l’appréciation pour le corps d’un homme, nu (comme dans la chanson). Au contraire: j’ai entendu régulièrement des critiques gratuites sur des hommes dévétus, sur les chantiers ou sur les plages, par exemple.
        Le genre d’hommes pour lesquels du désir peut être exprimé par ces femmes c’est quelqu’un comme George Clooney. Mais c’est autant pour son physique que pour la façon dont il est habillé.

        Tout ça pour dire que:
        1) le désir « animal » pour le corps des hommes est totalement absent dans cette classe d’âge et dans cet environnement social
        2) le contrôle sur le refoulement de ce désir est le fait des femmes (les mères), sans doute plus que des hommes.

        L’article que vous avez traduit ne parle pas du tout de ce problème. C’est pourtant un article américain, et ils ont beaucoup de puritains aux USA, je serais surpris qu’il n’aient pas aussi ce problème. Mais peut-être que cela ne touche pas les jeunes générations, je ne sais pas.

    • Jacques, il existe des femmes de cette trempe pourtant.
      Les acteurs et les célébrités sont bien beaux mais les câlins de mon amant le sont plus encore. Et à chaque fois que je le vois, et ce dès la première fois que je l’ai vu, il a su que pour moi c’était un fuck yes ! Si je suis comme ça, d’autres doivent l’être aussi, vous ne croyez pas ?

    • Jacques,
      Les réactions des femmes à propos des acteurs et autres sont des commentaires de salle de garde!
      Oui ils peuvent être beaux, mais je ne crois pas que les femmes s’intéressent à eux. Vraiment.
      Jamais je ne serais expansive en public devant l’homme de mes désirs. Mais les marques d’attention et les comportements non verbaux sont là, et explicites! (en tout cas, suffisament pour qu’ils soient repérés et compris).
      En tout cas, je rejoins Sandrine, et si nous sommes déjà 2 à le dire ici, il y en a forcément aussi dans votre entourage.

      • Attention: je ne dis pas qu’il n’y a pas de désir chez aucune femme de mon entourage, je dis que je n’en entend jamais parler. Je ne peux pas savoir ce que les femmes autour de moi pensent vraiment, je ne suis pas dans leur tête. J’entends en revanche ce qu’elles disent et ce n’est pas flatteur.

        De votre côté, vous dites aussi que vous n’allez pas exprimer votre désir verbalement mais par des comportements non verbaux.

        Imaginez vous un monde où les hommes se comporteraient de la même manière: ils n’exprimeraient jamais verbalement leur désir. Au contraire, comme les femmes que je connais, ils exprimeraient verbalement des critiques. Par exemple, en croisant une femme en décolleté ou minijupe/short, ils exprimeraient spontanément qu’elle n’a pas à montrer sa poitrine ou ses jambes (comme les femmes que je connais expriment à propos des ouvriers qui ont chaud sur un chantier qu’elles n’ont pas envie d’être confrontées à des hommes demi-nus). Devant une affiche publicitaire avec une femme peu vêtue, ils se plaindraient spontanément que les publicitaires s’imaginent qu’ils vont réagir à ça (comme les femmes que je connais ont exprimé des critiques au sujet des publicités de parfum avec des hommes peu vêtus). A la plage, ils n’auraient que critiques pour les femmes en maillot de bain, etc… Dans ce monde imaginaire parallèle au mien, penseriez vous avoir une chance de trouver un homme vous désirant? Quels « comportements non-verbaux » pourrait-il avoir pour vous convaincre?

    • Croyez moi elles existent, j’en ai plein dans mon entourage (moi la première, toutes mes copines, et la plupart des filles qui m’entourent). Après c’est surement aussi une question d’age (nous avons la vingtaine) et de contexte (nous vivons dans un pays lointain et dans la communauté expat, ca baise à tout va. Filles comme garcons, on ne s’emmerde pas des convenances). Et aucune fille ne se fait traitée de salope.

  17. Tout d’abord toutes mes félicitations et mes remerciements pour la qualité de ce que vous donnez à lire et à regarder (je parle des illustrations que j’aime énormément).
    Juste pour confirmer que les femmes, en tout cas certaines, savent exprimer leur désir à un homme, de façon verbale (et pourquoi pas par écrit). Personnellement je l’ai fait 2 fois, ce qui m’a permis de rencontrer mon mari et une autre personne très importante dans ma vie… seulement cela demande un certain courage (peur d’être rejetée, d’être mal perçue…) alors que je ne vois aucune raison de déléguer toujours ce rôle aux hommes! S’il y avait moins le risque d’un regard réprobateur nous le ferions sans doute plus souvent… pour votre plus grand plaisir et le notre…

  18. Jacques, je trouve que les femmes de votre entourage sont hyper négatives ! Pour certaines (maman, soeurs, cousines, collègues…), vous n’avez pas le choix, mais changez d’amies et de copines ! Je ne peux pas croire qu’il n’existe pas de femmes autour de vous qui AU MOINS ne critiquent pas, non ?

    • Bien sûr qu’il y a aussi des femmes qui ne critiquent pas dans mon entourage! Mais on ne remarque que les gens qui parlent, pas ceux qui se taisent. On dit d’ailleurs: « qui ne dit mot consent », donc ces femmes qui se taisent paraissent penser la même chose que celles qui sont négatives, même si en fait je ne sais pas ce qu’elles pensent. Je pense d’ailleurs qu’elles se taisent parce que, si elles ouvraient la bouche, elles se fairaient vite remettre à leur place.

  19. merci Audren, ben dis donc si je l’appliquais ça ferait un SACRÉ MÉNAGE, notamment ça: » Vous vous êtes entichée de ce garçon hyper gentil, sauf qu’il laisse passer des semaines entières sans vous appeler et disparaît immédiatement après trois verres et une partie de jambes en l’air. Vous vous demandez s’il vous apprécie réellement ? Est-ce que ses prétextes comme quoi il est toujours super occupé sonnent bidon ? En tout cas, ça n’a pas l’air de mériter un « fuck yes! ». Donc il est temps de passer à autre chose. »
    fuck basta! ;-)))

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  22. Cela me semble une règle très importante car finalement l’intuition est le meilleur guide et nous ne savons pas souvent la suivre en matière de rencontre amoureuse ou amicale même professionnel
    Et l’intuition nous envoie un message qui ressemble bien à ce «fuck yes »où non sans façon
    merci Sophie

  23. En ce qui me concerne, j’aurais tendance à voir les choses comme décrites dans l’article mais si je ne m’étais pas montré un tant soit peu obstiné avec ma compagne qui est aujourd’hui mon épouse depuis 14 ans et mère de mes deux enfants, il ne serait jamais rien passé. Et pourtant, combien de fois m’étais je dit que c’était mort, qu’il valait mieux ne pas poursuivre que c’était une route à deux voies etc. Elle n’a de cesse de répéter que j’avais exactement ce qu’il fallait et de prendre mon temps.
    Je lis en ce moment beaucoup de choses normatives sur les relations où tout le monde cherche à projeter ses propres vues sur tout le monde.
    Je crois qu’il en va un peu autrement dans la réalité.

  24. votre lecture est antinomique …en effet,je pense qu il faut braver plein de choses…porter plein de fardeaux,et tenter de recoller les morceaux…car tout n est jamais rose..blanc ou noir…sachez bien,que le couple,ou le futur couple,se trouve tellement balloté par le quotidien….. la vie est faite de compromis…de choix…et de réelle patience et empathie….meme si j aime assez le FUCK!!

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