L’amant-e n’est ni une chose ni une variable d’ajustement

A force de vénérer l’engagement monogame et de honnir l’adultère, notre culture nous a programmés pour traiter l’amant-e comme de la merde. Même quand on est en couple libre voire polyamoureux, nos vieux réflexes exclusifs ressurgissent — et nos partenaires non-principaux s’en prennent plein la figure. Voici quelques pistes de moins mauvaise conduite, largement inspirées d’un article publié par Aggiesez sur son blog solopoly.

dos musclé nu d'un homme appuyé sur un mur -- dessin numérique à l'encre par audren le rioual

l’amant qui mérite au mieux les miettes, en général le pilori (ref. photo (c) vishstudio sur deviantart.com)

Partenaires principaux, partenaires non-principaux

Posons d’abord une définition. Le monde poly a pris l’habitude d’appeler partenaires principaux ceux qui vivent comme un couple « classique », c’est à dire (essentiellement) :

  • quand on cohabite
  • quand on partage les finances
  • quand on s’occupe conjointement des enfants
  • quand on prévoit de rester ensemble longtemps
  • quand on passe ses week-ends et ses vacances ensemble
  • quand on a beaucoup d’amis communs

Dans sa tendance politiquement correcte très new-age, le monde polyamoureux s’interdit toutefois de qualifier de secondaires les autres relations (celles que Beauvoir et Sartre appelaient « amours contingentes »). On les appellera donc des relations « non principales » et les partenaires qui vont avec sont des partenaires « non-principaux ».

Quelques exemples :

  • Si vous êtes marié et que vous trompez votre femme, votre maîtresse est une partenaire non-principale — et vous êtes réciproquement son partenaire non-principal aussi.
  • Si vous êtes célibataire et que vous avez un ou deux sex-friends, ils/elles sont vos partenaires non-principaux.
  • Si vous êtes un couple libertin et que vous jouez souvent avec un autre couple, ils sont vos partenaires non-principaux.

Réflexes culturels à désapprendre

Dans notre modèle standard qui décrit les étapes d’une relation amoureuse, il y a une vaste zone floue entre les plans cul et les couples « à vie ». Notre société n’a pas de grille de lecture ni de références pour celles et ceux qui, avec des degrés variés de profondeur et d’engagement, entretiennent des relations suivies dans cet entre-deux. Quand on cherche autre chose que le simple batifolage, mais qu’on ne cherche pas non plus quelqu’un avec qui former un couple classique, il peut être très difficile de savoir comment « il faudrait » se comporter de façon éthique.

La culture ambiante, en particulier à travers les films, ne nous présente que trois modèles :

  • le couple Walt Disney princier et charmant qui « vécurent heureux et eurent des flopées de moutards » — considéré comme tellement fragile qu’il ne peut survivre que dans un solide cocon d’exclusivité sexuelle et sentimentale
  • les plans cul — pour lesquels il est surtout interdit de ressentir ni de témoigner le moindre sentiment ou attachement, de peur que l’autre aille « s’imaginer des choses »
  • la maîtresse ou l’amant, en version brisure de ménage — qui mérite au mieux les miettes, en général le pilori (à moins qu’un providentiel divorce permette de une honorable régularisation pour se ramener au premier cas)

On remarque au passage que le XIXe siècle puritain et le XXe bien-pensant ont soigneusement purgé de nos représentations contemporaines les figures de la favorite (à la Montespan) ou de l’amant de salon (tels que ceux de Madame de Staël). En d’autres temps, Mazarine aurait pu grandir à l’Élysée..

Ce qui fait qu’on est bien mal outillé pour appréhender nos relations dès qu’on sort du cadre de la monogamie classique : d’un côté, on vénère la relation principale comme un couple princier, et de l’autre, on néglige ou on méprise les autres relations. Et comme en plus on commence à peu près tou-te-s par s’essayer à la vie de couple classique, on a généralement beaucoup plus d’expérience d’un côté que de l’autre.

Zéro expérience et des références culturelles complètement biaisées : une bonne recette pour que nos partenaires non-principaux s’en prennent plein la figure au moindre souci de parcours, car on finit souvent par manquer de respect ou par être injuste, sans qu’il s’agisse forcément de négligence ou de méchanceté intentionnelles.

De nouveaux repères

Il nous faut donc de nouveaux repères pour savoir se comporter dans le cadre d’une relation non-principale, surtout quand il s’agit de couples libres ou de relations polyamoureuses. Car pour l’instant, le polyamour (ou d’autres formes de non-monogamie qui veulent accorder de la place à des relations non-principales), s’il est considérablement moins destructeur que l’adultère, n’est pas encore particulièrement accueillant pour les partenaires non-principaux ; pas pour des relations long-terme en tout cas.

A mon sens, ces « nouveaux » repères ne sont pas si nouveaux : on sait déjà comment se comporter vis-à-vis d’autres personnes proches (par exemple notre famille, nos très bons amis), c’est juste que dès que le sexe ou les sentiments s’en mêlent, on oublie tout ce qu’on sait et on fait semblant d’être con. Alors (et ceux qui me lisent commencent à bien connaître mon approche) oublions le sexe et l’amuuur et comportons-nous au moins aussi bien et aussi intelligemment qu’on se comporte déjà avec les autres ami-e-s très proches.

Quelques exemples importants

On n’annule pas au dernier moment, hors cas de force majeure, même si l’officiel-le a soudainement un coup de blues / un accès de jalousie / un rencart qui tombe à l’eau. En effet, comme avec un super pote qu’on ne voit qu’à chaque watredi 32 février, les occasions de se voir sont comparativement rares et méritent d’être quasi sacralisées (ce qui va à l’encontre du réflexe classique consistant à considérer l’amant-e comme variable d’ajustement en cas d’imprévu).

On est à l’écoute des besoins exprimés par l’amant-e. Même si vous avez écrit « sans prise de tête » sur votre profil Gleeden, les partenaires sont des personnes, pas des choses (C’est un leitmotiv du magnifique livre « More Than Two » de Franklin Veaux et Eve Rickert, dont je parlerai un de ces quatre). Des personnes qui ont donc des attentes, des besoins, et aussi des états d’âme et des peurs. Lesquels méritent d’être écoutés. Et même si tout ne peut pas être exaucé, c’est important de montrer qu’on y accorde de l’importance, qu’on est prêt-e à faire de la place dans sa vie et à perturber un peu le ronron du couple principal s’il y a lieu.

Dans la mesure du possible, on se met d’accord dans le couple principal sur ce qu’on entend par « polyamour » ou « couple libre » et sur les limites qu’on s’engage à respecter, avant de s’impliquer dans une nouvelle relation. Sinon les partenaires non-principaux seront les infortunés cobayes de l’expérience, à mesure que les événements soulèvent des problématiques auxquelles on aurait dû réfléchir plus sérieusement. Et on annonce la couleur avant le dernier moment. « Ah non, désolé, tu ne peux finalement pas rester ce soir : je croyais qu’il s’en fichait mais en fait mon mec vient de me dire au téléphone qu’il ne supporte pas l’idée que tu dormes à la maison même quand il n’est pas là ».

Sauf quand ses actes sont en contradiction flagrante, on fait confiance quand notre partenaire non-principal-e nous dit qu’il/elle n’a aucune intention de ravir la première place et détruire notre couple. Il faut arriver à se départir de l’idée de rivalité qui nous vient de notre bagage culturel exclusif. Tout le monde ne cherche pas nécessairement à finir en couple.

On s’intéresse à la vie de l’autre — c’est assez évident dès lors qu’on comprend que les amant-e-s ne sont pas des choses mais des personnes, avec une vie, des amis, des centres d’intérêt, une carrière, une famille, et qui valent autant que les nôtres. Ce n’est pas parce qu’un-e partenaire non-principal-e vit seul-e qu’on peut larmoyer sur son épaule à propos de nos histoires de couple tout en restant un touriste dans sa vie.

On ne promet pas la lune mais on tient ses promesses. Tout en restant réaliste sur notre disponibilité temporelle et émotionnelle, il faut savoir prendre des engagements qui montrent l’importance que l’on accorde à la relation et à la personne. En évitant de repousser aux calendes grecques tout ce qui ferait sortir le couple principal de sa zone de confort. « Oui, c’est une super idée qu’on passe une semaine de vacances tous les deux un jour. J’attends juste le bon moment pour en parler à mon mari ». Sachant aussi que ce n’est pas parce qu’on n’est pas partenaire principal-e que les mensonges ou les manquements feront moins mal.

On s’efforce de faciliter la communication entre partenaires principal-e et non-principal-e-s. Il n’est écrit nulle part que les métamours (oui, c’est le terme consacré dans le langage poly pour désigner ceux ou celles que notre tradition d’exclusivité considère comme rivaux/rivales) doivent se connaître ou s’entendre ou s’apprécier ou s’aimer. C’est à eux/elles de décider. Mais il est bon de leur faciliter le travail, ne serait-ce qu’en faisant les présentations. Et s’il leur vient l’envie de se parler par-dessus notre épaule, et bien c’est plutôt tant mieux. D’ailleurs, il vaut mieux éviter de se cantonner à un rôle d’entremetteur-se, coincé-e à la pointe du V, surtout quand il y a des soucis : une communication triangulaire voire multilatérale sera toujours plus efficace.

On ne prend pas de décisions importantes au niveau du couple sans impliquer les autres partenaires s’ils/elles sont affectées par la décision. Trop souvent, le réflexe de ‘primauté’ du couple principal conduit à des décrets unilatéraux qui peuvent aller jusqu’au largage sans ménagement et sans appel pour le/la partenaire non-principale. Ou alors si on tient vraiment à avoir un fonctionnement hiérarchique « notre couple passe avant tout le reste », d’inspiration plus libertine que poly, on a intérêt à être très clair-e dès le début parce que c’est un gros gloups à accepter pour l’autre. Et si au contraire on a prévu de négocier les choses ensemble, on ne fait pas marche arrière au dernier moment en improvisant un droit de veto en cas de désaccord.

24 réponses à “L’amant-e n’est ni une chose ni une variable d’ajustement

  1. Bon, désolé pour l’attente : j’ai commencé par vouloir traduire l’article in extenso et j’ai calé devant l’ampleur de la tâche (5500 mots, tout de même, et une structure pas vraiment évidente). Finalement, j’ai sauvé l’entreprise en choisissant un mélange d’emprunt éhonté, de commentaire libre et de sauce à moi.

  2. Et c’est valable aussi dans l’autre sens. On ne traite pas la personne maquée-non-exclusive comme de la merde sous prétexte que « Oh ca va, de toutes facons tu as un mec ».

    • Oui, c’est sur, je dirais même qu’il faut du respect, c’est la base de toute façon. D’ailleurs, je pense que ce mot aurait pu apparaître dans l’article.

    • Absolument d’accord. Ce n’est pas parce qu’on a un mec que c’est plus facile, ça pourrait même sembler plus difficile que pour un célibataire, non? Et quand on partage des moments de vie hors sexe avec le ou la non-principal(e), ce serait agréable que celui-ci ouvre aussi un peu sa vie, ses amis, ses centres d’intérêt. Trop d’amoureux non-principaux prennent les polyamoureuses uniquement pour des maîtresses avec qui il n’y a pas de prise de tête, en oubliant qu’une relation, ce n’est pas que du tête-à-tête, si agréable soit-il, qu’on a envie (en tout cas que moi j’ai envie) de connaître l’univers de ceux que j’aime au delà d’un « on dîne, on baise ».

      • Comme si le fait d’etre en couple nous immunisait des contrariétés amoureuses…

  3. Très intéressant comme toujours… plus ça va plus je me rends compte du risque qu’il y a à se lancer dans un couple non exclusif sans avoir pu bien définir les limites au préalable, au risque de faire subir cette période de « test » aux amants concernés. Notamment les situations dont tu parles, où l’on reporte pendant longtemps tel ou tel projet ensemble parce qu’on est plus si sûr que notre partenaire principal va l’accepter…

    • Egalement, et en regardant par l’autre bout de la lorgnette, se rendre compte de la difficulté de vivre des amours plurielles, sans partenaire « principal ». Tout est une question de dosage. Les limites évoquées sont valables aussi: qu’accorder? (En temps? En implication ? En démonstration d’affection ?)
      Le respect, la bienveillance, un travail sur l’égo et la jalousie sont indispensables, si on souhaite des relations suivies, même si non exclusives. Ce n’est pas évident du tout!
      Merci (encore) pour cet article pertinent et qui me parle, moi qui ne suis que l’amante.

  4. Article très raisonnable, mais le fait d’être simplement honnête et respectueux n’est-il pas surranné à une époque où les puissants montrent de plus en plus l’exemple de piquer dans la caisse et traiter leurs employés sans même la traditionnelle vaseline?

    Je ne veux pas amener la discussion sur le terrain politique. Simplement, j’ai lu les nouvelles juste avant cette articles et certains scandales me touchent particulièrement. Qu’importe le scandale, d’ailleurs, il y en a pratiquement un nouveau chaque semaine.

    Dans ce contexte de non-respect généralisé, faut-il s’étonner que le manque de respect touche aussi les relations privées?

    • Certes, Jacques, c’est pour cela qu’il nous faut nous émerveiller, quand par la seule force des amants, le monde s’éclaire tout à coup d’une autre lumière, Ne recherchons nous pas justement dans les libertés que nous prenons, le droit de partager ce qu’on nous dit être impossible ? En parlant de féminisme, de droits humains, etc, comme de libertinage éclairé, nous ne parlons que de respect.

  5. En vagabondant dans le blog comme à mon ordinaire après avoir lu cet article, je tombe sur « Mieux vaut plusieurs amant(e)s qu’un(e) seul(e) », qui répond parfaitement à mes questionnements d’il y a quelques mois, quand j’ai décidé de prendre à bras le corps la liberté d’assumer mes désirs.

    Mieux vaut plusieurs amant(e)s qu’un(e) seul(e)

    A ces deux articles j’aurais fait le même commentaire : si nous protestons qu’avoir plusieurs amants et gérer son temps entre eux est un manque de respect pour les uns ou les autres, c’est que nos marqueurs de respect (et d’amour donc) sont fortement contaminés par l’exclusivité. Quel que soit le nombre de mes amants, je suis totalement avec la personne dans le moment où nous sommes ensemble, et proposer un créneau à l’un parce que l’autre n’est pas disponible, ne signifie pas qu’il n’est que le plan B vaut moins, mais qu’on a décidé de lui faire plaisir aussi, et que le temps fini dont on dispose dicte sa loi. Malheureusement Il ne suffit pas de le penser (ni de le montrer) pour rassurer son vis-à-vis, qui cherche à retrouver avec l’amant(e), la fusion qu’il a perdue dans son couple officiel …

    Pour éviter la tentation de la passion exclusive quand on est épris de liberté et de diversité, je dirais qu’il faut peut-être compter sur le temps : espacer les rencontres avec une même personne permet de ne pas entrer dans l’entonnoir. Il est très facile quand on se voit trop souvent, de nourrir le désir par la seule relation. Quand le plaisir s’émousse parce qu’il n’y a plus de vraies retrouvailles, alors peut-être on commence à mentir sur le désir, et à trouver des expédients qui sont, toujours, un manque de respect.

    Alors, pour ma part, je préfère en préambule de la relation, avertir que je serai peu disponible. Puis je garde le cap malgré les pressions (pas toujours agréables, mais là on peut rapidement distinguer qui voudra nous enfermer, et qui voudra faire un vrai bout de chemin ensemble). Ensuite, si nous pouvons/voulons passer davantage de temps ensemble, ce sera la cerise sur le gâteau.

    Tout cela pour dire qu’une fois établi le temps qu’on doit à sa famille, à son travail, à soi-même, il n’y a pas de préséance, pas de hiérarchie dans les amants : compte tenu du terrain sur lequel nous tentons de nous frayer un chemin, chacune de ces relations est, en soi, un petit miracle, et vaut tout le respect, tout l’amour qu’on peut donner.

  6. super merci!!!!!! ce sont des choses que je ressens (et subis) depuis longtemps, et je trouve ça extrrrrêmement bien formulé! bravo!!!

  7. Merci de ce très bel article qui reflète la vérité. Etre traitée avec respect et avoir droit à des choses dites de vive voix et non par texto même si on est que l’amante est l’essentiel

  8. Un blog très pertinent!
    Pour ma part je n’ai jamais été en couple monogame, voyant ès le début les structures imposées aux parents et amis (finissant par vivre dans le malheur, le mensonge ou le déchirement, ou bien les trois) ainsi que les schémas artistiques (cinéma, littérature…) dans lesquels étrangement il n’y a rien après « ils se marièrent et vécurent heureux » et où les histoires mettant en scène des couples monogames finissaient irrémédiablement en tromperies et en séparations.
    Les Dieux et Déesses de l’antiquité tardive après que la société patriarcale ait détrôné les déesses mères et leurs fils époux n’ont pas dérogé à cette règle imposée par les hommes.
    Ces déesses perdent peu à peu leurs attributs suprêmes pour devenir parèdres de second plan flouées par leurs consorts et généralement prenant amants car délaissées et non plus pour des unions mystiques.
    Des déesses dépouillées de leur divinité et de plus en plus humanisées.
    Etre en compétition avec les autres femmes en rivalisant avec elles pour finir trompées, instauration de la jalousie et de la possessivité en même temps que la notion de propriété et d’héritage (celui-ci a les femmes, ses enfants doivent être de lui, ect)

    Toute une société à revoir à l’heure où la censure et le tabou reviennent en force…

  9. « Traiter l’autre comme soi-même, c’est à dire comme une fin et pas seulement comme un moyen. » Kant.
    On pourrait même ôter « seulement », n’est ce pas ?

    • En fait « et jamais comme un moyen » (> niemals)
      « Handle so, dass du die Menschheit sowohl in deiner Person, als in der Person eines jeden andern jederzeit zugleich als Zweck, niemals bloß als Mittel brauchst. »

      • Merci Solisiter pour cette correction (de l’importance de la justesse de la traduction quand on ne parle pas la langue).
        D’autant plus que ça traduit exactement ma pensée.

  10. Pingback: Couple libre et droit de veto : une fausse mauvaise idée ? | les fesses de la crémière·

  11. Merci beaucoup pour cet article, très sensible et sensé comme toujours.
    J’ai aussi été soulagée de voir que dans les commentaires, d’autres avaient déjà transposé mon ressenti : j’ai également rencontré des amant-es indélicat-es qui ne prenaient pas du tout la peine de me tenir au courant lorsqu’ils avaient décidé de ne plus me voir ou me donner des nouvelles, et qui par personne interposée, se permettaient le commentaire « son copain prendra soin d’elle »…
    Autre point : les « relations non principales » sont aussi marquées par ces stéréotypes décrits dans l’article. Pour exemple, voulant ne pas trop marquer de différences entre mon chéri de longue date et ma nouvelle conquête – par respect, je me suis faite rembarrée : ce choix a été interprété comme un signe d’engagement, de trop grand attachement. Pour le coup, je n’ai même pas pu communiquer sur le malentendu. La personne s’est enfuit sans croire mes « je ne recherche rien de sérieux »… Bref merci pour l’article !

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  13. A lire : « le sexe polygame » d’Esther Vilar. Le point de vue sur le polyamour est très intéressant. Cette femme-médecin démontre que la monogamie est une invention féminine.

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