Tu sais que t’es encore amoureux…

500

tchin kwé tchèn tô

…quand tu continues à te retourner sur toutes les fiat 500 blanches que tu vois passer, même quand tu es à l’autre bout de la France.

(et vu combien il y en a qui roulent, ça t’arrive au moins dix fois par jour depuis six mois…)

(sigh)

12 réponses à “Tu sais que t’es encore amoureux…

    • Je crois surtout que j’ai pas vraiment envie que ça passe. C’est une nostalgie qui fait plutôt plaisir, comme des souvenirs de voyage.

  1. Ça me parle tant… la courbe d’une épaule, une affiche dans la rue, toutes ces petites choses qui font penser à l’autre, provoquant une nostalgie douce-amère et dont on souhaite qu’elle ne s’évanouisse pas tout de suite, pas encore.

  2. Une fiat 500 blanche, une twingo bleue, un prénom sur un téléphone, un sage baiser qu’on voudrait anodin, une douce manie évoquée par la chair de nos chairs…
    Et le coeur qui s’affole. Ou l’esprit qui s’évade…

    On la voulait heureuse et elle l’est. A nous, maintenant !

  3. Moi je me retourne sur tous les camions blancs… c’est pas mieux. Mais c’est presque plus courant que les Fiat 500 😀 Et dans ces moments là… on sait que ça va prendre un petit peu de temps d’oublier « assez » pour ne plus se retourner (enfin, se retourner moins souvent).
    Le pire c’est le parfum qui revient en mémoire de façon incontrôlée… c’est un feelin UP and DOWN bien relou

  4. Tu n’as plus qu’à lire ou re-lire souvenirs d’Alfret de Musset, tu me sembles mûr…

  5. Ça me rappelle un pti poème de rien du tout que j’ai écrit il y a fort longtemps…
    http://celle-m.blogspot.fr/2014/11/oldies-ta-clio-rouge.html
    Courage, ça passe… On n’en a pas envie mais ça passe..

    Je hais ta clio rouge, celle cabossée devant
    Dès la moindre forme rouge qui bouge, je tourne la tête pour voir ce qu’il y a d’dans
    Les yeux rivés sur le chauffeur, et sur l’immatriculation
    Je guette, je scrute puis je prends peur, serait-ce toi, peut-être non

    Quand je me ballade tranquille, et que je croise une de ses sœurs
    Instantanément je vacille, ça perturbe mon petit cœur
    Mais souvent celui que je vois, en un instant n’est plus le même
    C’est un vieil ado, un chinois, ou même un pépé à bedaine

    Parfois je peux la prendre en chasse, la guetter au prochain tournant
    Pour démasquer cette blondasse, qui penche la tête en te r’gardant
    J’use des plus fins stratagèmes, pour te surprendre en pleine action
    Et pour comprendre que mon problème, c’est qu’c’est pas toi qui est dedans

    Je hais encore et toujours plus, ton véhicule de malheur
    Sourire forcé, petit rictus, mais ça me fait tant mal au cœur
    Même si je sais qu’à ce cache-cache, je serai encore la perdante
    Je cherche encore un peu la tonche, la petite trace insignifiante

    Tout ça pour vraiment pas grand chose, un tas de ferraille qui passe
    Un p’ti bout d’la vie bien morose, d’une pauvre fille un peu bêtasse
    Qui fantasme sur une clio, une rouge une vieille pleine de défauts
    Qui pour vous est comme les autres, mais qui pour moi n’ressemble à aucune autre.

    • Hmmm, joli.
      Enfin, je trouve que je suis pas trop mal tombé avec une fiat 500. Elles ont quand même plus de gueule que les vieilles clios.

  6. Il y a un poeme de Gaston Miron, La marche a l’amour ou il dit : « Mon corps est un dernier reseau de tics amoureux »

    Et en musique, par Babx c’est encore plus joliment dit :

    • Merci pour ce partage, je ne connaissais pas cette interprétation. Le hasard veut que je vous lise et que ce vers me colle aussi à la peau. Cordialement.

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